mardi 25 juin 2013

mardi 18 juin 2013

PRESSES?

Mise en scène sur site de peintures






































Rolleiflex, film Kodak (oublié type) format 6x6

mardi 11 juin 2013

VOUS SAVEZ QUOI?

A la suite d'une récente expo collective, un participant me signale avoir trouvé avec Google des photos de mes mises en scènes, sur un site du MAMI antédiluvien, perdu dans la nature du web depuis des lustres, dont j'avais oublié l'existence même et quand bien même j'y aurais pensé, je l'aurais classé parmi les objets volants non-identifiables du web, tant ce site me paraissait obsolète. Crée en 96 ou 97, peu après mes premières mises en sites de peintures, c'était mon premier site, hébergé par free. Impossible aujourd'hui d'ouvrir ce compte, code d'accès perdu, je me demande même si je ne l'avais pas hébergé sur un hôte distant collectif.
J'y récupère néanmoins trente images qui me tenaient tant à coeur. Bien sûr je disposais des négatifs des films 5 X 5 cm, mais je n'ai pas le scanner adapté qui m'aurait permis de les publier. J'avais confié ces négas à un proche pour qu'il les scanne en vue de les publier sur le nouveau site du MAMI. J'ai attendu en vain, six mois ... j'ai fait sans. Si un jour j'en ai le courage, j'ajouterai une page de mises en scènes en couleur sur le nouveau site.
Pour l'heure c'est ici que je les publie.



























Je crois que c'était là l'occasion rêvée de fêter l'anniversaire d'Appels d'air, qui fête sa septième ou huitième année. Un âge canonique pour un blog qui, certes, s'essouffle un peu de temps à autre, mais bon comme peut le suggérer la photo qui représente une mise en scène sur le quai de la gare d'Uzès : "En voiture pour ... l'immortalité".

vendredi 7 juin 2013

A PROPOS DE MES TEXTES ET DE MON SPECTACLE DE RUE

Ce que C. Florentin, Directeur du Festival International de Rues d'Uzès, écrivit sur le spectacle que je donnai en 91 :
    
   Dès les premières lignes une fenêtre s'entrouvre sur une poésie urbaine. Surnommé pampers par  son père attentif, SUCHET, (alias Tehcush), en quelques traits couche des impressions furtives, contradictoires, rebondit, jongle avec les mots, les sensations, les sentiments. Par un phrasé saccadé, à cloche-pied, il décoche des clins d'oeil. Tiraillé par des haussements d'épaule, des hochements de menton, des croche-pieds, des accroche-coeurs, il dévoile des recoins secrets de nos pensées. Juste avec ce qu'il faut d'humour, d'odeur, d'atmosphères insolites, sans prétention, il pénètre, exhausse nos âmes dans un va-et-vient incessant, un pas de deux, un face à face à peine voilé. Il slalomme, contourne, évite les écueils larmoyants de nos peurs, de nos pensées morbides pour s'évader dans un univers éthéré, détaché d'une réalité médiocre.

   Peu de commentaires, des mots courts, des histoires courtes, tout chez SUCHET exprime cette discrétion sentimentale proposée à crédit. Par touches successives, il décrit avec une certaine distance sa propre sensibilité. Il tresse un écheveau de filaments sonores, une musique intérieure ne s'adressant qu'à des initiés. Une conversation intime faite de confidences effeuille l'abïme  de nos désirs inassouvis, nos aventures inachevées ou nos rêveries insensées, nostalgiques.

   Le tout en 75 tours, rapides, vifs, incisifs, volontairement actuels, il suggère par 108 histoires courtes quelques instants communs où nos âmes convergent, se séparent puis se retrouvent. Une mélodie secrète, sinusoîdale ondule entre joies, petits maux et espoirs éphémères.

   Le doute est le confident de SUCHET, il s'assied à sa droite et lui chuchote des mots tendres, jaloux, haineux. Il habite en sa demeure, le suit, le harcèle sans défaillir. Mais tous deux affleurent notre imaginaire torturé, le ponctuant de sourires amusés, le secouant de rires éclairés.

Cet écorché vif coche les cases de nos intérieurs délabrés de notes qui dénotent, avoue nos faiblesses, les livre librement et peut-être est-ce là l'intérêt que nous pouvons apporter aux textes d'Hervé SUCHET, l'intérêt que nous devons attacher à ce qui nous reste de poésie, d'humour et surtout d'humanité   ...


En toute amitié
Christian Florentin
Festival Int. de Musique dans
la  Rue d'Uzès 

Uzès 91


A l'époque lorsque je pris connaissance de ce texte, j'en fus furieux. Dithyrambique. Aujourd'hui c'est avec nostalgie que ce texte me fait revivre une époque généreuse, audacieuse, si lointaine, me semble-t-il, de ce qui nous est offert de nos jours. Allez! Merci.

mardi 4 juin 2013