mercredi 27 juin 2007

MESSAGE 004 / EXCEPTION, DIVERSITE CULTURELLES

L'art, la culture sont saisis de débats et de conflits qui les laissent vulnérables et menacés. Ces préoccupations décuplées par l'essor des nouveaux média ont reçu les appellations d' exception, de diversité culturelles. Voir ( * ) ('**) (***)

Je ne perçois pas dans les mesures déjà en place, les dispositions proposées ce qui les mettrait à l'abri de tous les avatars qui les assaillent, que ces mesures soient idéologiques, protectionnistes, toutes me semblent archaïques, pêcher par manque d'inventivité, d'universalité, de pragmatisme ainsi que de démocratie.

Je vois une mesure configurée pour calmer le jeu, préserver les enjeux, les intérêts sectoriels, les accords, les échanges internationaux, renforcer la spécificité de la culture dans son partage, son exercice, sa liberté, son indépendance et sa fécondité, qui permette à tous ses acteurs de vivre dignement de leur travail, sans renoncer à faire des uns et des autres des acteurs économiques respectables et crédibles.

Cette mesure c'est :

LA DEFISCALISATION****, AU BENEFICE DE L'ACQUEREUR, DU PREMIER ACHAT ET/OU DE LA PREMIERE DIFFUSION DES OEUVRES CULTURELLES ET/OU ARTISTIQUES.

L'exception, la diversité culturelles c'est ainsi, me semble-t-il, qu'il convient de les aborder. Je vous en prie, faites cet effort, il n'y a pas d'incomptabilité entre les intérêts, les positions des uns et des autres, mais bien plutôt complémentarité, plénitude, démocratie.

Deale esq.,un jour de 2004

( * ) Voir :
animafac

(**) Voir :
univ-paris1 f.benhamou
(***) Voir
UNESCO

(****) Défiscalisation dont l'amplitude reste à définir selon les secteurs.

vendredi 22 juin 2007

MESSAGE 003 / PROPOS D'ATELIER

Nos cultures circonscrivent, règlementent la place de l'art. Lui, dans la clandestinité de la contemplation où il s'exerce, se soustrait à ces contraintes. L'art est clandestin ( * ). Aussi,, lorsqu'il apparaît au grand jour, c'est là où on ne l'attend pas, là où il n'est pas reconnu comme tel, et pour bien longtemps. L'art contemporain, l'art d'aujourd'hui, c'est lui, là.

Bien que l'art abolisse le temps, il ne lui échappe pas; mais le temps n'aime pas ce qui s'affranchit de lui. Cet antagonisme s'exprime par le biais de la reconnaissance, elle opère comme un juge, longtemps après les faits, longtemps après les actes. L'art peut alors rejoindre l'histoire et la culture. Après coup et pour un temps seulement. ... là, sous le regard d'un spectateur, il redevient de l'art, affranchi du temps, de nos cultures, de leurs limites.

Mettre en scène la peinture, ce qui peut constituer ou restituer son environnement, ceci même, est pour moi une épreuve de cet ordre, relève de ce constat, de ces alternatives. Quand la contemplation cesse d'être là, le temps reprend aussitôt ses droits, ses prérogatives. L'art a à faire avec ces va-et-vient, ces levers de rideaux. L'espace de l'art est d'abord dans la clandestinité, l'intimité, la contemplation.

Avant, plus tard ou jamais, d'accèder aux domaines public, marchand, de la communication, à l'appellation d'art contemporain, auxquels, sans cesser d'appartenir à la clandestinité, il est indifférent.

Ici, Carolina est venu un jour ajouter un commentaire. Il figure dans les commentaires accessibles depuis les liens propres à ce même message, mais je trouve plus direct, plus approprié de venir le rajouter ici même. Vous aurez deviné, Carolina est brutalement, entendez : soudain, alors que je ne m'y serais jamais attendu, venue faire irruption dans mon existence. J'étais là-haut, sur les Canopées, elle a secoué le tronc de l'arbre sur lequel je me trouvais (ici, rigolez avec moi, ça me fait penser au Boudha, mais tout de même, tout de même...) c'était Carolina.
- "Monte Carolina, je t'en prie monte, viens passer un moment avec moi."
Balthazar, 9 septembre 2007

Voilà le commentaire de Carolina :
"je remonte doucement ,doucement votre blog, en flanant, je lis cet article me parait fondamental, par conséquent, je rajouterai : d'abord le faire.... le temps se charge de dépouiller le lapin, lorsqu'il ne reste que cette carcasse piquante, sèche et solide, disons...ivoire, ce lapin là existe enfin"
9 sept 2007 00:27

  1. atelierclandestin
  2. biennaledeparis

MESSAGE 002 / SUR LES CANOPEES

" J'ai cru bien longtemps que réel et imaginaire(*) pouvaient se rencontrer seul à seul, en tête-à-tête, dans un espace privilégié que j'appelais " Canopées ".

Je savais tout de même qu'il était vain de penser pouvoir y poser le pied durablement. Pourtant, j'allais jusqu'à croire que cet espace permettait à l'imaginaire de venir en aide au réel, de lui redonner de l'air, de l'espace, du réel même .... tant qu'il y aurait des arbres.

Je négligeais que réel et imaginaire ne sont jamais seuls, qu'il faut compter encore avec l'impermanence, l'inconscience, le réel, que sais-je encore?

Et bien, c'est un peu tout cela malgré tout qui ouvre le réel à des possibles renouvelables, renouvelants. Tant qu'il y aura des arbres. "

Deale esq., un jour de 2003.

(*)
" Tout ce qui peut être imaginé est réel ", Pablo Picasso.

jeudi 21 juin 2007