dimanche 29 juillet 2012

A L'HEURE DE LA CRISE






















Ce sont les Fulambules qui, derrière la porte à tambour, investissent dans l'entrée du MAMI.
( le titre et le contenu c'est pour les tags )

jeudi 26 juillet 2012

RETOUR DE FULAMBULES






Les Fulambules sont un peu à l'image de la mécanique dans les retours de manivelle, l'apparition des Fulambules (voir ici) est tout aussi aléatoire qu'un retour de manivelle.
Mais à l'heure actuelle je travaille à la confection de bannières de Fulambules destinées à partager régulièrement les cimaises avec les Maudits (voir là)  lors d'hypothétiques expositions/installations.

dimanche 22 juillet 2012

SCHEMA 2

Axes de circulation,




La mise en place de ma peinture lors d'une exposition s'organise ainsi :
Les tableaux sont disposés sur deux travées bordées chacune, à l'extérieur, d'une allée de circulation latérale et séparées, au centre, par une allée de circulation médiane et commune.
Les tableaux sont disposés sur les rangées par 2, 3 ou 4 selon l'espace disponible. Aucun tableau n'est donc accroché, ils sont posés verticalement sur le sol et maintenus en appui sur une perche dorsale.
Le public circule librement dans les travées, les allées latérales et centrale sous le regard du grand Fulambule, des Fulambules nord et sud et celui des Maudits accrochés, eux, aux murs latéraux.
Eventuellement, une projection, en continu, est projetée à même le sol du choeur à partir d'un projecteur installe sur la voute ou le plafond du bâtiment.

vendredi 20 juillet 2012

SCHEMA (RETROSPECTIF) 1

de mes expos/installations réalisées ou non. Beaucoup plus d'entre elles avortèrent qu'elles ne se réalisèrent. Néanmoins :



(ci-dessus) PLAN GLOBAL


(ci-dessus) EN 1, MAQUETTE AU 1/50 D'UN FULAMBULE DE 5 METRES


(ci-dessus) EN 2, GRAND TABLEAU DE FULAMBULES


(ci-dessus) EN 3, TABLEAU DE FULAMBULES MOYEN FORMAT


(ci-dessus) EN 4, PORTRAITS DE MAUDITS

Tous comptes faits, faites ou non elles comptent tout autant. L'essentiel est de les avoir vues.

jeudi 19 juillet 2012

LES MAUDITS








Les Maudits sont partie prenante de toutes les expos et installations que je conçois. Ils y jouent le rôle d'une sorte d'empêcheurs de tourner en rond, obligent le spectateur à se demander quelles peuvent être les raisons de leur présence, au point qu'il se demandera peut-être ce que lui-même fait ici et hors d'ici. Ils sont les témoins importuns de ce que beaucoup souhaiteraient dissimuler ou encore, fort opportunément, viennent-ils à l'aide de ceux qui souhaiteraient mettre en évidence ce que les premiers tiennent tant à occulter. Les Maudits que j'ai publiés dans leur intégralité sur ce lien témoignent brutalement de ce dont ils ont été victimes.

Les Maudits sont par ailleurs l'antithèse de ceux que j'ai appelés Les Fulambules, ces derniers évoquent une vision métaphorique d'un monde idéal.

mercredi 18 juillet 2012

LAST POINT






































"Nous en resterons là, voulez-vous." Diptyque, tempera, 125 X 52cm, Arpaillargues 2012.

mardi 17 juillet 2012

ATELIER, 3ème entrée par effraction
























La peinture a tempera c'est comme ces courses de chevaux point to point(voir ici)  et (là). Les obstacles se présentent les uns après les autres sans que l'on sache si on en a franchi le dernier, si d'autres vont encore surgir, si le cheval, nous-même ou tous les deux allons ou non chuter au prochain saut. Actuellement j'ignore si j'ai encore les pieds dans les étriers, si je ne suis pas assis sur l'encolure, pire derrière la selle.


Rien ne va plus?

lundi 16 juillet 2012

ATELIER, seconde effraction



































Brut de détrempage, deuxième jet.
Sans titres, détrempe, deux fois 120 X 52cm, Arpaillargues, juillet 2012.

dimanche 15 juillet 2012

ATELIER, par effraction





















































Brut de détrempage, 1er jet.




Sans titre, détrempe, 120 X 52cm, Arpaillargues juillet 2012.

mercredi 11 juillet 2012

UNE FOCALE DE PEINTRE








LBM,
Le réglage de ma focale de peintre observe le protocole que voici: le dessin, la peinture qui surgissent sur le papier, la toile, le mur apparaissent tels les positifs sur le papier du bac révélateur de la chambre noire de photographe. Ma peinture c'est mon bac révélateur. Ma tête, ma main, les rares directives que je leur donne sont les éléments chimiques qui suscitent la révélation de mon dessin sur la toile. Pour la plus grande part, mon inconscient est le facteur majeur de mon révélateur. Ma main, ma tête interviennent à minima dans ce processus d'élaboration. Ma peinture tente de les en exclure. Elles n'interviennent que comme la main du photographe quand il agit sur la lumière en intercalant sa main entre le papier et la source de lumière rouge. Ma main, ma tête  interviennent pour modifier les couleurs, épaissir les traits, des petites choses, quand l'essentiel, lui, se révèle déjà peu à peu, indépendamment sur le papier, comme la main du photographe, avec la même discrétion, intervient sur la densité des aplats noirs et blancs. Il n'y a pas de règles dans ma peinture, s'il y en avait elles n'interviendraient qu'après coup et ne trouveraient un champ d'application que dans la seule reproduction. Or je ne fais jamais deux fois la même chose, je n'en ai nulle envie. Ma peinture ne répond à aucune commande, pas même à celles que je lui imposerais quand bien même je le lui demanderais. Mon atelier n'a rien de commun avec un lieu de travail, travail dans son acception originelle. Bien que l'atelier soit le lieu d'une extrême exigence.
La marge de manoeuvre y est faible. Il en va des tableaux,  des dessins comme des photos, il y en a de bons, d'autres qui le sont moins, d'autres encore qui ne valent rien. L'atelier pas plus que la chambre obscure ne peuvent tout, l'une et l'autre restituent ce qui a été mis dans la "boîte". Le peintre et le photographe sont des médiums, la part majeure de ce qu'ils restituent est le fait de l'humanité toute entière et de son environnement et de leur interaction avec eux, peintre, photographe. La raison, la réflexion, l'expérience, l'apprentissage ne sont, tous comptes faits, qu'intervenants mineurs dans le processus. L'essentiel échappe à tout ce que pourrait expliquer et décrire leurs auteurs, parler d'auteurs ici me semble une usurpation tant je m'y sens pour peu dans tout ce qui se passe là. Le dessin, le tableau d'eux-même viennent se loger sur le support. La main du peintre n'est que le déclencheur du photographe.





Un atelier de peintre n'est pas un lieu de travail, le travail y est même exclu. Les contraintes hiérarchiques, matérielles communes à la vie professionnelles n'y ont pas droit de cité, quand bien même ces droits se rétablissent sur ce qui en sort dès que les oeuvres en franchissent la porte pour être confrontées à tout ce à quoi le "monde libre" peut les exposer. Mais les portes d'un atelier ne s'ouvrent qu'à ceux qui se révèlent en capacité de laisser sur le paillasson les règles contingentes à ce monde libre. La porte de cet atelier s'ouvre à qui sait s'en extraire, s'en exclure, pour un temps. Ma focale de peintre c'est ça LBM.

Et les Rencontres d'Arles 2012 pour moi dans tout ça? Eh bien une chambre noire dans laquelle je me suis retrouvé comme le papier dans le bain révélateur, un passage de l'état de négatif à celui de positif. Après des temps de poses assez prolongés sur deux demies journées. Une chambre noire à l'intérieur de laquelle ni moi ni mon atelier n'avions jamais pénétré. Alors que je croyais et crois encore que l'atelier de peintre offre plus de libertés que la chambre obscure, un lieu où les idées, les intentions peuvent y surgir plus facilement, plus nombreuses, le papier, la toile du peintre offrant un nombre d'objectifs variables à l'infini. A l'atelier du peintre si le sujet est absent au départ, celui du photographe quand il tient l'appareil en main est déjà là, ou bien a déjà foutu le camp. Je rentre à l'atelier depuis quelques mois avec une ligne directrice, originelle qui va influer, déterminer, guider tout le reste : je trace, en premier lieu deux lignes qui se croisent, une verticale, une horizontale. La ligne verticale est la ligne de front, du nez, du menton, du cou, la ligne horizontale celle des narines, des yeux, des oreilles, de la bouche, des épaules. Après ma main et ma tête ne font que s'abandonner à ces lignes directrices et se laisser mener là où ces premières lignes veulent bien les entraîner. Je peins, je dessine comme je signe, deux lignes se croisent sur lesquelles viendront s'inscrire le reste de mon identité pour se terminer sur un point qui en ponctue l'achèvement. Avant de se livrer enfin à mon regard et à d'autres, avant de vivre sa vie, pour jouer son rôle avec nous, comme nous le faisons en société, entre amis, connaissances, selon   ....   selon ce que ...


Mais Les Rencontres d'Arles? Me direz-vous encore. Demain peut-être, un peu plus tard. Je ne sais pas. L'atelier a des secrets qu'il ne me fait pas toujours partager.


dimanche 8 juillet 2012

RENCONTRES D'ARLES 2012




















Entrée de l'expo J. Koudelka


Deux journées en Arles, une, sur le parcours des Rencontres, suffit à  chambouler, ébranler le regard critique que je portais sur le travail d'atelier, la peinture. La photographie a mis à mal tout ce que j'ai mis sur pied. J'ignore si de cela je pourrai produire quelque chose à nouveau.
H.S.  8 juillet 2012

Trois clichés parmi beaucoup d'autres expos qui bouleversent le regard que je porte sur le travail 






























Aurore Valade, 3 agrandissements, Parc des Ateliers, Rencontres d'Arles 2012