jeudi 31 juillet 2008

MESSAGE 091 / C'EST QUOI LA CENSURE?


Tuma & Atu assis sur un parapet, ou la peinture au secours de la liberté d'expression

- Tuma, c'est quoi la censure?

- La censure, Atu? ... Balthazar, qui est quelqu'un de modéré, te répondrait, - fais-toi le confirmer par lui -, quelque chose comme ça : un peu en faut, pas trop en faut.

Tuma & Atu, pastel sur papier marouflé sur bois, 1992?

Pour ma part, vois-tu, chaque fois que je vois mes propos censurés, sans que j'aie, précédemment, été appelé pour en répondre, j'y vois la censure.
Ainsi, la complaisance s'honore-t-elle d'y recourir parfois pour sauvegarder, à n'importe quel prix, dieu sait quoi! L'auto-critique a ses centres de rétention, prévus pour l'y recevoir; la complaisance en est leur architecte.

Si tu savais comme je trouve détestable d'être amené à parler de çà ici même!

***

- C'est pas fini vous deux? Ce n'est pas une chronique juridique ici.
- Cette Clémentine! T'écoutes aux portes maintenant? T'es pas modératrice, ni médiatrice.
C'est de l'inquisition ce que tu fais là.

- Mais non, je vais vous publier, va. On n'est pas comme ça à Appels d'air.

vendredi 25 juillet 2008

MESSAGE 090 / PERPLEXITE 2



De la Complaisance (suite)
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Têtes de pioche en miroir ou De la Complaisance


La Direction du MAMI, suite à un mouvement de grève du personnel de la Rédaction, dû à un manque passager d'inspiration, n'est pas en mesure de poursuivre l'édition de son message.
L'édition reprendra dès que Deale esq. sera venu remettre de l'ordre sous le chapiteau.
Le MAMI vous prie d'excuser ce dérangement passager.

Clémentine

P.S. Je vous épargne les traditionnels slogans et pancartes habituels

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- Y'aurait pas, quand même, une petite complaisance dissimulée là-dessous?
Un manifestant cagoulé
- Complaisance, j'peux pas dire, mais faute d'orthographe c'est sûr. Pancartes habituelLES, merci.
Un autre manifestant
***

- Bon, vous n'êtes pas en vacances à L'Education nationale?
Ceux-là(*), c'est comme la complaisance, on n'en verra pas la fin.
Balthazar encore, à part soi et hors de lui.

(*) Mes enfants, mes enfants, la complaisance fait partie des facteurs de cohésion sociale, elle a sa place dans la tolérance et, si ce que je dis là n'était pas suffisant, sachez encore que, pour faire tourner le MAMI en ce moment, nous nous devons de modérer nos ardeurs quelles qu'elles soient. Nous avons besoin d'entrées d'argent, suis-je clair?
Deale esq.

mercredi 23 juillet 2008

MESSAGE 089 / PERPLEXITE

De la Complaisance.

Vous savez, ces facilités auxquelles il nous arrive d'avoir recours pour éviter les mots, les conversations qui fâchent. Ces mots réels, justes qui, entendus et suivis seraient bienfaiteurs, salutaires, mais qui, contournés, sont des fléaux dans une saine relation.
Alors, comment s'y prendre? Les gens cultivés, comme vous, me diront au XVIII ème....
J'entendais, il y a un jour ou deux, le soliste chinois Lang Lang, je dis bien soliste chinois, prénom Lang et non ... qui vous savez. J'entendais, dis-je, Lang Lang dire : " Un master class n'est pas une relation de maître à élève, c'est une relation d'homme à homme, à coeur ouvert. "
Voilà un cadre dans lequel faire usage de la non-complaisance. Considérons donc, désormais, ce blog comme un master class, voulez-vous.

***

Dans les coulisses.

Le mot de Balthazar : " Dans les blogs on trouve des concentrés d'auto-complaisance. "
Réponse de Clémentine : Ici aussi, le sais-tu? Je n'en viens pas à bout.
- Ah bon!
réplique celui-là.
***

Autre chose.

" Aujourd'hui encore on me demande ce que je ferais avec la fortune de Bill Gates. Mais j'emprunterais 500 milliards de dollars pour bâtir la cité du futur. Ses concitoyens ne travailleraient plus. Ils étudieraient toute la journée et feraient du sport. L'art deviendrait la valeur étalon " F. Ford Coppola.

" J'ai fait ça il y a une douzaine d'années, avec la succession de mon père, ça, enfin quelque chose qui y ressemblait. Cette succession n'atteignait pas le montant des fortunes de Gates ni de Coppola. Aussi, ça n'a pas marché. Ou pas complètement. Aussi, l'un de mes frères cru-t-il bon de m'écrire : " Qu'est-ce que tu vas devenir, maintenant que tu as dilapidé la succession de ton père?
Sans complaisance, vous lui auriez répondu quoi, vous? " Deale esq.

Papa, t'es sans complaisance avec nos lecteurs, tu sais?

Clémentine.

***

Ce sera tout pour aujourd'hui.

vendredi 18 juillet 2008

MESSAGE 088 / ACTUS OU DIVERS FAITS














COTE COUR :
Dans Courrier international, culture, du 18 07 2008, Street art ou vandalisme :
Extrait, " Notre société est manifestement un peu perplexe face au phénomène du graffiti et plus largement, du "street art"....cinq membres du collectif de graffiteurs DPM ont été condamnés à une peine de prison après avoir reconnu s'être associés pour commettre des dommages qui ont coûté au contribuable plus de 1 million de livres [1,263 million d'euros]. A deux pas de là, la façade côté fleuve de la Tate Modern était couverte de gigantesques fresques exécutées par six artistes urbains de réputation mondiale, dont Blu, de Bologne, Faile, de New York, et Sixeart..."
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=87826

On peut voir aussi :
BANSKY :
http://news.bbc.co.uk/2/hi/in_pictures/7125611.stm
http://www.banksy.co.uk/outdoors/horizontal_1.htm
BLU :
http://www.blublu.org/
FAILE :
http://www.faile.net/
JR Art - Photographe :
http://www.jr-art.net/
SIXEART:
http://www.sixeart.net/
http://www.subaquatica.com/en/index.php/2006/09/01/sixeart/
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=196563373
http://www.fotolog.com/sixeart/
http://www.tate.org.uk/modern/exhibitions/streetart/artists-sixeart.shtm
http://www.flickr.com/photos/tags/sixeart/show/
et
Tate Modern, London :
http://www.tate.org.uk/modern/exhibitions/streetart/default.shtm
ou encore :
colonne de droite, in LE MAMI EST, ENCORE ET ENCORE, ALIENE :
ARK, ATHENS STREET ART, KUNSTBAR.

Votre Balthazar

***

COTE JARDIN :

le jardinier est très occupé. Tout de même, il aurait pu insérer ceci pour ceux qui seraient encore hésitants,
SIXEART sur le terrain :



et Jef Aerosol :



Réjouissants, non?

Ploum, ploum,
Votre Clémentine, qui, elle, pense à tout ici.

lundi 14 juillet 2008

MESSAGE 087 / ALLONS-Z'ENFANTS

Tous Balthazar, tous sauf toi, tu m'entends, défilaient ce 14 juillet sur les Champs-Elysées, nos tableaux tous parfaitement alignés, au bouton, même la Bentley conduite par Edouard, plus Irlandais que jamais. Et toi, toi Balthazar.... Que signifie cette tirade?

Clémentine

















Clémentine affligée par Balthazar
***

Garde-à-vous!
En avant! Marche!
Han, dé!
Han, dé!

Clémentine, je suis catastrophé, catastrophé. Hier soir, Clémentine, ton père et moi nous livrions à quelque prospective. Lui, en venait à conclure qu'inéluctablement l'humanité parviendrait, d'ici quelques décennies, à remodeler ses modèles politiques et économiques et, dès lors, il lui serait possible de reprendre la peinture dans des conditions décentes, honorables pour que lui et son travail s'épanouissent à nouveau.
Je rassure ici tout de suite nos deux seul-seule lecteur-trice que ce n'est pas l'arrivée à son terme de la longévité de ton père qui anéantirait cette stimulante perspective, à cette fin, je les invite à se reporter au message 014 pour qu'il-elle se rassurent.
Ceux, donc, et celles qui vivront dans un demi siècle assisteront avec nous à cette renaissance, poursuivit-il, ajoutant que nous serions auparavant confrontés à notre incapacité à répondre à la baisse et à la substitution de nos ressources énergétiques, que la seule issue possible, sauf à disparaître tous, était que nous étions condamnés, dès à présent, à réenvisager nos systèmes économiques et politiques pour qu'ils réorientent nos besoins en gratifications non plus dans l'accumulation de biens matériels, de pouvoir sur l'argent et sur autrui, mais que nous substituions à tout cela notre seul épanouissement personnel.
Rien que ça,! Intercalais-je, inutilement. Ca peut suffire?
Nous développerons, reprit-il des systèmes économiques qui excluront les activités artistiques et culturelles des lois du marché pour les introduire dans une systémique d'économie durable. Nous leur affecterons une défiscalisation personnalisée comme je l'exposais il y a quelques années déjà(*). A ce stade, je crus encore pouvoir le modérer en lui présentant qu'il n'était pas économiste, que rien dans sa théorie ne lui permettait d'affirmer qu'elle fût fiable, viable, réaliste.
Tous les systèmes économiques et politiques perdurent non tant de leur rationalité que par l'aval qu'ils reçoivent des peuples auxquels ils sont appliqués, continuait-il. Un système ne s'écroule que dès lors que ceux qui le vivent le rejettent. Un autre alors lui succède par à-coups, soubresauts, contrecoups incontrôlés, incontrôlables, souvent très violents. Néanmoins, je ne doute pas qu'un jour nous entendions : nous allons procéder à une défiscalisation individualisée des contribuables qui feront l'acquisition de biens culturels et artistiques, répéta-t-il une fois de plus. J'ai la ferme conviction, pour ma part, que cela prendra effet et fonctionnera.
Je t'avoue, à ce stade, Clémentine, que ton père m'inquiète. Souvent j'ai été désarçonné par ses études picturales, mais de telles réflexions économiques me laissent coi.
C'est alors que ton père reprit : Balthazar, nous sommes l'Histoire, toi et moi avons chacun plus de deux mille ans.
.. A notre naissance la France s'appelait encore la Gaule, Paris s'appelait Lutèce, Essonne Exona. Toi et moi, Balthazar, appréhendons les sociétés à l'échelle de l'Histoire, non à l'aune d'une vie d'homme ordinaire, non à l'aune de quelques générations; monstres nous sommes, monstrueuse, aux yeux d'autrui, est notre vision de l'avenir des hommes, prémonitoire et pertinente aux nôtres. Non, Balthazar, non, nous ne sommes qu'anachroniques.
Là, Clémentine, je crûs bientôt faire une apoplexie, je ne savais que dire, que faire. Grave ton père, Clémentine, grave! et le laissait là soliloquant et m'en retournais au quotidien, à l'intendance du MAMI, Edouard et la Bentley? Dieu sait où? Dans la nature.
Tout le monde ici divague, pensais-je, quand ton père vint encore me saisir par la manche pour me dire : Balthazar, tu sais quoi? I have a dream. A son air, j'ai aussitôt pensé: merde, le con, cette fois il va m'achever. I have a dream, répéta-t-il, sans que je puisse le réduire au silence. Nous figurions dans la Tribune officielle du 14 juillet, sous nos yeux défilent l'escadron pacifiste du MAMI, rassemblant tous nos tableaux, au pas cadencé, là défilant, Edouard tabour major, en grande livrée, en tête, quelle allure, Balthazar, quelle allure! Entre la Garde Républicaine et la Légion Etrangère, pas moins. Et tu sais quoi? J'ai décliné l'invitation pour la garden-party que nous a fait remettre le Conseiller de l'Elysée. Pacifiste, oui, mondain, ça jamais! m'asséna-t-il, enflammé.

Clémentine, Clémentine gémissait à présent Balthazar, le MAMI est en train de sombrer, de se saborder. Ce n'est plus le MAMI, Clémentine, C'EST MONTY PYTHON!

Attends, attends, Balthazar, tu sais quoi? Toi, tu es un bonnet de nuit. Mon père, il est super-marrant, lui. Quant à la Bentley et Edouard, ils sont sans doute en train de s'éclater et toi, toi Balthazar, TU ME RASES!

Repos!

(*) Voir message 004

mercredi 9 juillet 2008

MESSAGE 086 / PLAGIAT?






















H. SUCHET, La Joconde II, huile sur papier marouflé sur bois, 101 x 71cm, 1997 ou 1998. Sans l'aimable autorisation de M et MME Dieter List.

***
Oh merde, un plagiaire au MAMI, manquait plus que ça. Ici, j'aurai tout vu, tout entendu.
Clémentine

Mais non, c'est encore la peinture et le citron. Rien de grave*.
Balthazar

(*) Voir les derniers commentaires du message 085

vendredi 4 juillet 2008

MESSAGE 085 / REPLI

























Depuis quelques jours gueule de bois, langue pâteuse, je tourne en rond, reviens sans cesse sur les mêmes choses, perclus, fébrile à l'atelier, atelier vide, éteint, mort.
Si tu as arrêté de peindre, pourquoi reviens-tu là-dessus? Tu as tiré un trait, oui ou merde? Si tu as tiré un trait pourquoi ce blog? Pour faire état de ce que tu as fait? Tu n'as rien de moins con à faire que ton apologie ou celle de ta peinture? Ca ne te ressemble pas. Je sais, tu aimes bien ce que tu as fait, mais tu ne vas pas comparer ce que tu en dis à ce qui est fait.

Tu voudrais encore faire quelque chose? Mais tu ne peux pas. Certes, tu jouis de tout le temps libre pour cela mais .... le financement. Ah, le financement! Tu ne peux pas voir plus petit? Et bien non, on ne choisit pas sur ce chapitre. En peinture on ne compte pas. Alors? Alors, quoi? C'est foutu? Oui, foutu, pitoyable.

Mais qu'aimerais-tu donc tant faire? De la sculpture. Oui, de la sculpture. De la sculpture, tiens donc! Et comment ça? Bouse de vache et foin, du pisé bengali en quelque sorte. C'est quoi cette connerie? C'est très sérieux. Quand je restais à Puri en Orissa, tous les matins, la femme de mon serviteur badigeonnait le sol du bungalow d'un mélange de bouse de vache et d'eau qu'elle appliquait avec une balayette de palmier. L'habitation avait reçu ce traitement quotidien depuis des décennies sans doute. Son sol transmettait au pied une sensation unique de confort, de bien-être, de sécurité, d'apaisement.
C'est avec un mélange à base de bouse de vache en alpage et de foin de la Crau que je voudrais travailler. Je sais nous avons généralement pas mal de prévention à l'égard de la bouse de vache, mais avez-vous déjà posé votre nez, en montagne, sur une bouse de deux jours? Croyez-moi, c'est un nectar de fragrances. Essayez si l'occasion se présente à vous et si la vache n'a consommé que les herbes et les fleurs de l'alpage. C'est avec ce mélange bouse, foin et eau que je voudrais faire mes personnages, Deale esq., les Fulambules, toutes les têtes de bâtons-à-tête de griots et les Hommes-arbres.
Il suffirait que je séjourne un à deux mois en estive dans une fromagerie-étable de vaches, que j'aie deux planches de coffrage, quelques pierres, de la ficelle, une pièce pour les premiers jours de séchage.
Mais, je rêve, je rêve.

Et voyez-vous, ce que je trouve profondément dramatique dans tout cela, c'est que jusqu'à ces dernières années je pouvais faire fi de toutes ces contraintes matérielles, de ce choix , ce dilemme constant entre confort et mise en oeuvre de mes rêves élaborés. Sacrifier l'assiette au travail. Aujourd'hui ma santé s'y refuse. Cette salope, vous n'imaginez pas, s'est associée pour vaincre à la peur permanente, à l'inquiétude, au tourment, aux cauchemards pour avoir raison de l'imaginaire. Et ça, ça me fait tout de même bien chier.

Viens, Melchior, on va se promener dans les vignes.

Amer Balthazar

Là, là vois-tu, Balthazar, si tu permets, tu as eu une phrase malheureuse. Grossière, ordurière mais, surtout, qui résonne très mal dans ton propos. Ici, chier et bouse de vache se côtoient fort mal. Tu aurais dit je suis dans le caca aurait fait au moins juvénile, là t'es carrément sénile-sâle.
Ouais, le MAMI est bien mal en ce moment.

Clémentine, aux quatre-cents coups
.

mardi 1 juillet 2008

MESSAGE 084 / SOL A LA CLEF


















Un an.... un an passé qu'Appels d'air tente de prendre la voix, l'oreille, l'imagination, la pensée, la réflexion, l'émotion, la mémoire du MAMI, quelque chose comme ça. Appels d'air, atelier et blog ouvert à tous les visiteurs, questions, remarques, observations, critiques, attentes, déceptions. Qu'en est-il? Quelles expériences le MAMI, chacun de nous tire-t-il de ses passages, de ses marques sur la toile?

Au MAMI les contacts, les relations sur la toile nous étaient inconnus, ils y demeurent imprévisibles à nos yeux, recèlent sans doute des travers incontournables autant que des alternatives enviables et uniques. Cependant, l'anonymat, la traçabilité
remisée à des lendemains sans lendemain, incertains me laissent sur ma faim, me contrarient toujours. J'y donne volontiers mon téléphone, - à mes risques et périls, minces me semble-t-il, - et bien vous me croirez ou non, si vous voulez vous débarrasser d'un emmerdeur-euse, laissez-lui votre téléphone, ( dit comme cela, je sais, ce n'est pas très élégant, assez crade plutôt ) - c'est mieux qu'être en liste rouge. Sous le sceau de l'anonymat, les face-à-face s'en ressentent, sous une liberté superficielle se masque d'autant mieux le manque de liberté que nous sommes aptes à prendre pour nous-même, à offrir aux autres. Il me semble plus confortable et moins " glorieux " d'y tirer son épingle du jeu que dans un bureau, une réunion, un salon, un dîner. Combien de fois me suis-je surpris à être allé trop loin, plus vite que je pensais, sans m'offrir ni offrir la possibilité de corriger, de découpler ou décupler une méprise, une retenue, une audace. Propos d'atelier, lâchés sur la toile cependant.

Pour conclure, provisoirement, j'ai regretté plus souvent de ne pas avoir pu, su aller plus loin que d'y être trop souvent allé. Je suis incorrigible. Dieu merci ou au diable!

Et puis, un blog c'est aussi un atelier, on y accumule ce qui un jour peut se transformer en quelque chose. Si j'ai renoncé à peindre, je persiste autant et simultanément à penser qu'il ne faut pas dire plus jamais.

Une chose encore à porter au crédit de ce blog, à sa création, nous l'avons baptisé Appels d'air, nous en manquions alors*, certes c'est chose rare, et bien, savez-vous, je respire plus régulièrement, plus profondément, moins de miasmes, depuis.

Merci à vous .


Votre Deale esq.

P.S. Des fois on fait des merdes, des trucs énormes. Ce message en est un et le pire , le pire c'est qu'il n'existe pas de poubelle pour lui.

(*) Il nous arrive aussi d'en manquer encore et encore en cours de route.