samedi 1 septembre 2007

MESSAGE 014 / OU BALTHAZAR CONFESSE LA SINGULARITE QUI LES AFFLIGE, LUI ET DEALE ESQ.

Vous avez remarqué que Deale esq. et moi apparaissions sans cesse ici. Tels des feux-follets, sans plus produire d’informations sur nous-mêmes, nos activités qu’au travers de seuls éléments virtuels, le MAMI* et son blog.
Avez-vous remarqué? oui? pas vraiment?

Aussi, récemment, l’incitais-je, une fois de plus, à accepter que nous révélions ici ce qui fonde notre singularité si extravagante, loyalement, sans artifices.

- Fais-le, toi, m’a-t-il répondu.Tu es le plus qualifié au regard de tout ce que nous nous sommes dit la-dessus pour que tu en entames l’impossible processus.
- Quelle marge de manoeuvre, quelle latitude me laisses-tu? quelle collaboration y apporteras-tu? demandais-je, avant d’accepter de m’éxécuter.
- Carte blanche.
- Carte blanche, sans démission de ta part?
- Avec mon concours. Sans détour d’aucune sorte.

***

Si, dans un salon, une soirée, ici même, n’importe où, présenter l’une à l’autre deux personnes qui ne se connaissent pas relève de l’exercice mondain ou professionnel, ici, l’impossible prouesse dont Deale esq. vous semblait peut-être se décharger sur moi relève de ce qu’une personne de bon sens jugerait bon de ne confier qu’à des services hautement spécialisés et expérimentés, crées à cet effet. Il n'en existe pas.

Aussi, sans plus de diversion, je dois vous immerger de plain-pied dans toute la difficulté de cet aveu, au coeur des motivations, de la décision et de la position que nous avons prises avant de nous en ouvrir ici. Révélation de ce qui nous frappe, Deale et moi, et d'autres vraisemblablement.

De longévité, de longévité quasi sans fin, de quasi immortalité. « Configurés «, nous sommes configurés pour vivre 108 fois plus longtemps que la durée à laquelle nous destinait notre patrimoine génétique initial.
Seules une maladie incurable, des causes accidentelles, criminelles remettraient cette phénoménale singularité en question.

Voici pour les données. Dans leur diabolique brutalité. En prenez-vous la dimension?

Faites bien attention ici, prenez conscience de cette épouvantable réalité, sa portée vous échappera toujours malgré l’idée que vous pourrez vous en former peu à peu. Restez sans arrêt circonspects. Ici le réel confine à la folie. Celle-ci abuse celui-là, pour mieux et rapidement se mêler et, déjà, vous voilà confondus. Jusqu’à votre dernier souffle, jusqu'à votre totale aliénation désormais. Même, au stade actuel, jamais plus vous ne parviendrez à chasser cette confidence de votre esprit.

Des Robinson Crusoe. Voilà ce que nous sommes. Pour des millénaires en ce qui nous concerne. Jusqu’à la fin de votre courte vie, quant à vous. Si Deale et moi en portons en nous toute la monstruosité, sa communication, son faire-part, vous en apportent une part, une lourde charge en partage, aussi bien qu’à toute l’humanité. Tout en est affecté à présent. Saisissez-vous?

Deale et moi-même sommes passés par les pires cauchemars, les pires épouvantes. Nous traversons sans cesse les pires épreuves et les plus récurrentes. Nous n’étions, avant d’ en faire l’aveu, que des monstres. Nous voici, tous autant que nous sommes et serons, aliénés les uns aux autres par cette monstruosité. Jusqu’à ce que, peut-être, nous parvenions à créer un lien qui nous en délivre. Nous délivre de ce qui nous différencie, nous distingue tant, vous et nous, autant que de ce qui trop nous associe pourtant.

En prenez-vous la mesure, en évaluez-vous les conséquences?

Dans l’immédiat, tant pour vous que pour nous-mêmes, mettons cette confidence, tout cela à distance. Un temps, le temps nécessaire à chacun. Pour y revenir, par étapes, ultérieurement. Spontanément ou à votre demande. Sinon, tentez, si tel était votre choix, d’y échapper, par un impossible détour, si cela vous semble être votre solution.

Voulez-vous?
Que voulez-vous?
To be or not to be.

Balthazar

(*) MAMI, Musée d'Art Moderne Itinérant

3 commentaires:

Anonyme a dit…

je tournait autour ,son visage vibrant ,sa respiration,aucune envie de donner,voir voir quoi,qui regarde quoi,vous ?moi,j'ai lu enfin relulu défoncée tres légèrement,vous m'aviez convier,je deteste les petits fours,chez moi terrée ,j'irai...j'y suis ,,j'y reste ,tout est flou et chacun enfonce son poing dans la bouche,tout mon ...amour d'artistikkkbranle,carolina

Anonyme a dit…

j'ai fait une faute mea culpa,je ne relis qu'apres,hélas,tribu des idiotes hypersexuées..;c'est tout.

LE MAMI a dit…

Pas de souci, Carolina.
Dès que j'ai un vrai moment, je te réponds plus longuement sur ton blog.
Balthazar