mercredi 28 novembre 2007

MESSAGE 055 / LEO

Dans cette sorte d'euphorie paresseuse, nonchalante et foireuse que je vis actuellement, j'ai vu et entendu deux fort belles choses qui me parcourent encore d'émotions, d'émotions qui resteront.
Je ne vous redis pas qui ni où,
pour le moment, sinon que c'était sur son propre blog . Un autre jour. Voilà pourquoi.
Je cherchais dans mes photos de dessins et de peintures un Pierrot qui s'approchât de l'auteure des belles choses dont je parle. Des Pierrots dieu sait que j'en ai dessinés, combien le rôle, le personnage, l'adjectif me sont chers, constants.
Ni dans les photos de mes boites à chaussures, de mes cartons à bananes, ni même dans ma mémoire, ce Pierrot je ne le trouve pas. Dans mon esprit, si je l'ai dessiné, si un jour je le dessine, il sera à côté de Chaplin, Marceau, Keaton. Oui, Keaton, pas mal du tout ce rapprochement avec Keaton.

***

Déconcerté donc, car dans mes boîtes je ne trouvais alors qu'un dessin de Léo, Léotard, qui retint mon attention, mon intérêt. Léo, pas François, non, Philippe.
Léo serait-il un Pierrot de substitution? S'il en portait l'habit? Un peu, non? Ne trouvez-vous pas? Tiens, mais lequel des deux cette fois?
Savez-vous? non pas encore.
Savez-vous, non bien sûr, qu'il arrivait à une de mes belles-soeurs de recevoir François Léotard à sa table. Je me souviens m'être trouvé en compagnie, en "imprévu", " en bout de table ".
Ma belle-soeur acceptait de faire fi du protocole. Générosité, spontanéité, défi? Plus tard, je lui dis que je m'étais retenu de dire à François " Je préfère votre frère Philippe, vous me trouvez désobligeant? "

Une bien mauvaise histoire de Pierrot tout ça. Pas fameuse, j'en conviens et fort mal racontée. Je crois que le dessin est meilleur. Je devais être, alors, mieux aliéné qu'actuellement.

Balthazar,
un jour où il ne fait pas bon pour moi prendre l'habit de Pierrot.


" Je crois qu'il a compris, il est parti se changer " Melchior esq.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

La tête me rappelle un peu Emmett Kelly.

http://images.usatoday.com/news/_photos/2005/06/20/Emmett-Kelly-Sr.jpg

LE MAMI a dit…

Vous savez quoi? Le premier commentaire que je trouve sur ce message, et bien c'est l'auteure dont j'évitais de reparler et pour laquelle je recherchais un Pierrot qui l'a rédigé.
Je ne connais rien d'Emmett Kelly et je n'ai encore rien trouvé de visuel sur son travail. "Sans blague".
Les clowns, les Auguste, les clowns blancs aussi, ce sont mes préférés.
Phillip O'Connor, un ami Irlandais décédé maintenant, un vrai irlandais qui savait pleurer, un cousin du portier du MAMI, Edouard, Phillip me disait qu'un clown fait pleurer avec des mots pour rire, rire avec des mots pour pleurer.
J'aurai encore l'occasion de parler de P. O'Connor.
Merci encore à toi, joye
Balthazar

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup ce portrait. Je le trouve très ressemblant, l'expression est là en tout cas.
(Est-ce de peur ou de froid qu'il est bleu ?)
Presqu'anonyhimement...

LE MAMI a dit…

Le bleu, hi3, peut-être parce que c'était le pastel qui m'est venu sous la main à ce moment-là. Ou bien l'orange, l'orange bleue, tu sais.
Je t'embrasse, gros coeur bleu.
Balthazar

Anonyme a dit…

Good for people to know.

LE MAMI a dit…

> Makaila,
What are you doing here? I have not paid my insurance?

Clémentine.