vendredi 3 juillet 2009

MESSAGE 144 / A à l'Atelier





















Suchet,
Etude n° x, série " Entre masque et visage ", huile sur papier marouflé sur bois, 101 x 71cm, 1997



Rien ne ressemble moins à à l'Atelier que lorsque je pense, réfléchis, devise, songe. A à l'Atelier les choses surgissent. Surgissent sous la main. Après à l'Atelier, je travaille, retravaille, condamne, signe des remises de peine, des grâces. A à l'Atelier il n'y a pas avant, pendant, après.
C'est en marchant que mes pistes surgissent, mes idées, mes alternatives, mes dérivés, mes réponses, mes inquiétudes et mes apaisements. Alors je cours vers à l'Atelier, je note sur un bout de papier, sur ma clef usb cervicale.
Et les mots, les notes d' atelier? Oui d'atelier pas d'à à l'Atelier. Vous voulez parler de mes monologues? Et vous dans tout ça? Vous? Des invités à indiscrétions, des invités à devenir confidents, ce que vous voudrez.
Tiens, savez-vous que les seuls blogs qui m'intéressent sont ceux-de-ceux d'entre vous qui font quelque chose, génèrent, rédigent une pensée, un texte, un dessin, une musique produits par eux, pas des magazines de salles d'attente.
Je sais, être spectateur est extrêmement difficile, plus difficile encore, ingrat. Plus difficile encore que critique, mal payé de retour. Oui, qui que vous soyez je ne vous pardonne rien.

A à l'Atelier la peinture ne dit rien, ne répond rien. Tout se lit entre son masque et son visage. A à l'Atelier la peinture n'écrit pas.

Deale esq., Propos d'Atelier, juillet 2009.

2 commentaires:

LE MAMI a dit…

>helenablue,
Si dur que ça d'être spectatrice?

Blue a dit…

Oh non !