Suchet, Etude
Je cherchais ce matin parmi mes tableaux lequel d'entre eux pourrait bien ressentir ce que je ressens. Je les ai tous écartés. Pourtant lequel ne ferait pas l'affaire?
Ma peinture n'apaise pas, elle rend compte.
Seul peindre apaise, regarder ce qui est peint aussi, peut-être, sauf à y être trop lié.
C'est la revanche du spectateur.
Propos d'atelier, juillet 2009
Seul peindre apaise, regarder ce qui est peint aussi, peut-être, sauf à y être trop lié.
C'est la revanche du spectateur.
Propos d'atelier, juillet 2009
8 commentaires:
J'aime bien celui là,avec son air triste il fait attention à...
Oui trés expressif, frappant d'émotion , je dirais perflexe ...
>laurence,
Alors c'est quelqu'un comme lui que je cherchais en moi.
>Soussou,
Perplexe? Profondément inquiet et malheureux.
Miné, rongé, je dirais.
>Aude,
A ce point? Je ne voyais pas que c'était aussi grave.
En le peignant je me suis glissé entre le visage que le personnage affiche et ce qu'il ressent. Il se peut qu'entre celui-ci et celui-là, il n'y ait pas similitude et que les rôles s'inversent. C'est en gros tout ce sur quoi j'ai tenté de travailler pendant cette période, 96-97 environ.
Le difficile était que la démarche apparaisse, soit sensible au spectateur sur le tableau. C'est très très difficile de donner la parole à sa peinture. La peinture a ses mots non-dits.
on dirait David Bowie.
>choule[bnkr],
J'l'avais jamais vu dans un état pareil.
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