L’autre jour au « kiosque » je regarde la revue « L’œil » dans laquelle on pouvait lire ce titre : « Bonnard, peintre de la modernité ou peintre petit bourgeois ». Je suis évidemment resté perplexe devant le simplisme et le manichéisme de cette question qui n’en est en fait pas une, mais qui n’est rien d’autre qu’un gourdin idéologique de plus « qu’on » (1) nous assène à longueur de journée dans les médias afin de nous culpabiliser : modernité, passéisme, diversité, racisme, discrimination, contemporéanité, avant-garde, arrière-garde, révolution, artistes révolutionnaire, bourgeois, petit bourgeois etc etc, la liste est (très) longue… Après avoir une fois de plus hausser les épaules à la bêtise de nos « élites » journalistiques qui consiste à enfiler des mots les uns derrière les autres sans vraiment savoir s'ils ont une véritable signification, j’ai ironiquement changé la phrase en : « Et si c’était la modernité et leur cortège d’artistes (plasticiens) « révolutionnaires » qui était petite bourgeoise ? ». On peut à l'infini composé des phrases comme ça dans tous les sens et qui ne veulent strictement rien dire.
(1) qui est « On » : tous ceux qui ont intérêt à le faire et ils sont nombreux.
TG, Très prosaïquement, une peinture bourgeoise doit sa promotion, essentiellement, à l'ordre établi. Pour la presse, le phénomène ne manque pas de similitudes. Pour ma part, je reste fidèlement attaché à la clandestinité de l'art ... et je n'ignore pas que s'il arrive au peintre d'y échapper ou de s'y soustraire, il arrive que de son vivant ou plus tard, la publicité s'en empare bon gré-mal gré. Mais bon, vous avez compris que je pense que les peintres contemporains dont les noms sont familiers au public ont consacré plus de temps dans les salons, , les micros des média, les kiosques à journaux et les couloirs de l'ordre établi que dans le secret de leur atelier.
10 commentaires:
Ils disent :" Envoie la Monet"
(ah ah elle très bonne! non?)
Bon bon je sors…
>TG,
Non, les miens se disent :
- Monet, t'aimes toi?
- Non, et toi?
- Moi non plus. Pourquoi? ....
En choeur :
- Peinture bourgeoise XIX ème.
Baltha
Mais qu'est ce donc que la "peinture bourgeoise"?
Celle réalisée avec des tubes Lefranc & Bourgeois.
TG,
Vous n'en avez vraiment pas une petite idée?
Baltha
LBM,
Votre réponse vient mettre ici, avec beaucoup d'à-propos, de l'hawaîle à mon moulin.
Baltha
En fait non…
mais vous allez certainement m'expliquer.
TG,
Je vois votre nez qui bouge ....
Baltha
L’autre jour au « kiosque » je regarde la revue « L’œil » dans laquelle on pouvait lire ce titre : « Bonnard, peintre de la modernité ou peintre petit bourgeois ». Je suis évidemment resté perplexe devant le simplisme et le manichéisme de cette question qui n’en est en fait pas une, mais qui n’est rien d’autre qu’un gourdin idéologique de plus « qu’on » (1) nous assène à longueur de journée dans les médias afin de nous culpabiliser : modernité, passéisme, diversité, racisme, discrimination, contemporéanité, avant-garde, arrière-garde, révolution, artistes révolutionnaire, bourgeois, petit bourgeois etc etc, la liste est (très) longue…
Après avoir une fois de plus hausser les épaules à la bêtise de nos « élites » journalistiques qui consiste à enfiler des mots les uns derrière les autres sans vraiment savoir s'ils ont une véritable signification, j’ai ironiquement changé la phrase en : « Et si c’était la modernité et leur cortège d’artistes (plasticiens) « révolutionnaires » qui était petite bourgeoise ? ». On peut à l'infini composé des phrases comme ça dans tous les sens et qui ne veulent strictement rien dire.
(1) qui est « On » : tous ceux qui ont intérêt à le faire et ils sont nombreux.
TG,
Très prosaïquement, une peinture bourgeoise doit sa promotion, essentiellement, à l'ordre établi. Pour la presse, le phénomène ne manque pas de similitudes.
Pour ma part, je reste fidèlement attaché à la clandestinité de l'art ... et je n'ignore pas que s'il arrive au peintre d'y échapper ou de s'y soustraire, il arrive que de son vivant ou plus tard, la publicité s'en empare bon gré-mal gré.
Mais bon, vous avez compris que je pense que les peintres contemporains dont les noms sont familiers au public ont consacré plus de temps dans les salons, , les micros des média, les kiosques à journaux et les couloirs de l'ordre établi que dans le secret de leur atelier.
Baltha, parole de nénuphar.
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