J'ai beaucoup travaillé pendant les années 90. Au point que mes pinceaux ne suffisaient plus à combler mon besoin de poser ce que j'avais un besoin et une capacité irrépressibles de poser. Ainsi je rédigeai donc des notes spontanées pour tenter d'apaiser, de combler cette boulimie et sans plus toutefois y attacher de réelle importance.
Ce n'est que vers la fin des années 90 que j'y portai un regard plus critique qui me détermina à les réunir et envisager de les publier. Je créai pour cela une maison d'édition éphémère, à l'image de tout ce qui ce qui a de valeur dans mes travaux de peinture, mais qui existe toujours, les "Editions libres impressions".
L'ouvrage qui en résulta s'appelle Carnets d'atelier. C'est ce texte que je relis encore avec joie aujourd'hui et que je vais redonner ici. Je n'en renie rien, j'envie l'ardeur qui en émane, perdue depuis.
Je suis bien curieux de voir s'il sera reçu dans l'indifférence ou non sur un blog, celui du MAMI, Appels d'air.
Suchet
A suivre donc
7 commentaires:
Plaisir de vous retrouver et gourmande de vous lire, le premier extrait propose un chouette voyage, vous faites bien de nous y embarquer...
>Laure K.
Je frémis de joie en (re)-découvrant une vraie andalouse honorant le vernissage de Carnets d'atelier.
Baltha
un jardin andalou sur patte, ça m'a inspiré. J'ai inventé un rocher magique qui se déplaçait pour l"histoire du soir...
Laure K.
Continuez à faire de beaux rêves,
Baltha
Celui de mes rêves...iconoclaste par définition... le surréalisme n'est pas loin Baltha enfin vous me manquiez...
>Laurence,
Pensez à un Carnet d'atelier photographique.
Baltha
Très bonne suggestion, déjà évoquée... l'avant/après cliché est souvent très pertinent de compréhension in fine et ça n'enlève en rien le geste instantané.
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