jeudi 26 avril 2012

Epitaphe bricolé, pour un chien extraordinaire

Ce fut un grand bonheur de te rencontrer Melchior et avec le temps  faire ta connaissance. Je veux dire apprendre à te connaître, que tu m'apprennes à te connaître.
Je regrette de n'avoir compris que tardivement combien il était important de te parler tout le temps. C'est ce qui a tout changé entre nous. Depuis nous pouvions tout supporter l'un de l'autre, tout comprendre. Cela a été un bonheur de vivre avec toi.
- Bon, je ne suis plus tout jeune maintenant. La pendule n'a plus que quelques tours à effectuer et je ne sais plus trop ce que je croiserai d'ici là.
Melchior, tu étais bien plus que ce que je dis là. 
Melchior tu sais combien j'ai eu de peine que ce ne soit pas la vie qui t'ait donné la mort, en même temps c'est elle, cependant, qui a fait que nos vies se partagent.
De mon côté je partage toujours beaucoup avec toi.
Arpaillargues 26 avril 2012










Photo du haut, Melchior et moi "en majesté"  chapelle de la Chartreuse de Valbonne, 1997 je crois.
Photo du bas, Melchior jeune, moi pas encore vieillard, La Chenaye, Arpaillargues, 1997.

10 commentaires:

le bourdon masqué a dit…

compañero bye...

LE MAMI a dit…

LBM,
Muchas gracias amigo.
H.S.

laurence a dit…

Melchior j'avais sans doute imaginé ta présence, non ta représentation qui fait appel à des tas de souvenirs enfantins... ce qui me fait dire qu'à jamais tu resteras...

LE MAMI a dit…

>Laurence,
Les deux premiers jours après sa mort des bouffées de chagrin irrépressibles surgissaient en moi comme surgissent ces bouffées de manque que peuvent ressentir tous ceux qui se sèvrent d'une toxicomanie. Je me demandais si après des mois d'une vie de garde-malade à temps plein j'allais être capable de revivre pour moi-même.
Vive Melchior Esq.
Hervé Suchet

Groslier a dit…

Voilà qui est bien triste… le meilleur ami de l'homme comme on dit…

Laure K. a dit…

je souris parce que les images parlent d'elle même. Je souris aussi parce que je sais l'affection et la tristesse d'un tel compagnon de route. Vous rendez ici un hommage au présent, digne de ce que l'homme doit rendre aux autres vies avec lesquelles il converse, apprend, s'enseigne. Bonsoir Melchior.

LE MAMI a dit…

>Laure K.
Nous avions appris à faire fonctionner ensemble nos capacités propres.

LE MAMI a dit…

>TG,
Assisterez-vous à mes funérailles?
Merci d'être venu,
H.S.

@necDOT a dit…

Comme quoi un chien n'est pas qu'un chien ... et la vie continue.
Amicalement.

LE MAMI a dit…

>@necDOT,
Merci d'être venu. Vous savez, Melchior et moi vous suivions à la trace, mais rassurez-vous, malgré sa disparition, je ne vous perds pas de vue.
H./S.