" J'ai cru bien longtemps que réel et imaginaire(*) pouvaient se rencontrer seul à seul, en tête-à-tête, dans un espace privilégié que j'appelais " Canopées ".
Je savais tout de même qu'il était vain de penser pouvoir y poser le pied durablement. Pourtant, j'allais jusqu'à croire que cet espace permettait à l'imaginaire de venir en aide au réel, de lui redonner de l'air, de l'espace, du réel même .... tant qu'il y aurait des arbres.
Je savais tout de même qu'il était vain de penser pouvoir y poser le pied durablement. Pourtant, j'allais jusqu'à croire que cet espace permettait à l'imaginaire de venir en aide au réel, de lui redonner de l'air, de l'espace, du réel même .... tant qu'il y aurait des arbres.
Je négligeais que réel et imaginaire ne sont jamais seuls, qu'il faut compter encore avec l'impermanence, l'inconscience, le réel, que sais-je encore?
Et bien, c'est un peu tout cela malgré tout qui ouvre le réel à des possibles renouvelables, renouvelants. Tant qu'il y aura des arbres. "
Deale esq., un jour de 2003.
(*)" Tout ce qui peut être imaginé est réel ", Pablo Picasso.
2 commentaires:
j'ai longtemps cru que dans nos ventres regnait une chaleur suave,des teintes violette ,à peine gluantes....ces ventres d'ou nous sommes sortis,ou vous rentrez,qui sont mous durs ,ronds,le creux insolent qui permet de fermenter la creation.et puis...j'ai vu la nuit,opaque,les murs,qui brisent les os,mais moi comme toi,j'ai souri:tant qu'il y aura des arbres...carolina
Je suis très fier et très ému par ta présence ici, Carolina.
Je t’embrasse très fort.
Balthazar
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