mardi 25 septembre 2007

MESSAGE 018 / LE PREMIER TANGO AU MAMI *

« La vraie liberté, c’est de pouvoir faire toute chose sur soi «
Michel, Eyquem de Montaigne.

Remarquez-vous ou est-ce chose faite, dores et déjà, que je n’aborde ici presque rien totalement de front? A part de temps à autre, ici ou là.
C’est ma manière, ma méthode pour tout ce qui touche à ma création personnelle comme à l’aliénation qui en résulte et/ou l’anticipe. Va savoir.
A elles deux, elles permettent des accès, des entrées frontales, brutales, coulées, esquivées, des retours francs ou atténués, différés, couplés, découplés. toutes sortes de circonvolutions. Un tango quoi, pour ceux qui pratiqueraient, comme pas moi.

En quelques paragraphes, ma démarche se résume plus précisément ainsi :
- je travaille sur un cas particulier d’aliénation, le mien, au sens large, dans sa relation, au sens large aussi, avec mes créations artistiques. Saisissez-vous le concept?
- cela, dans l’incertaine filiation de Montaigne, dans la mesure et pas plus, où, je cite « Je suis moi-même la matière de mon « anti-blog. Encore que vous y êtes, vous aussi, sûrement pour quelque chose. Montaigne donc, autant que, dans une perspective plus moderne quoique déjà démodée, la perspective analytique. Sur les traces, cette fois, plus incertaines, toujours mystérieuses et impénétrables de J. Lacan, G. Bataille, son beau-père, G. Courbet et vous savez quoi - l’origine du monde. Quels thèmes!

Voilà. Rien que ça. Voilà en gros, que dis-je, énorme, quel est mon anti-propos, mon anti-dess(e)in. Notez, où, tenants et aboutissants sans fin se sont déjà nichés, terrés pour mieux nous péter en pleine poire.

« Revenez mardi, ça fait 2 000 F. « Votre,
Balthazar
Bonsoir, vôtre,
Deale esq.
On vous a eus, vôtre,
Melchior esq.

Moralité, ne fréquentez jamais les anti-blogs, les anti-musées, des escrocs, Madame, des escrocs, Monsieur, et qui vous font courir.

* MAMI, pour ceux qui auraient pris le train en marche, MAMI, Musée d' Art Moderne Itinérant.
** A propos de l'analyse, certains rapportent que J. Lacan aurait dit " C'est une escroquerie qui marche ". Vous en pensez quelque chose, vous? Quoi? Alors " Cours-y vite, cours-y vite... "

3 commentaires:

Anonyme a dit…

(elle pense à haute voix)

En même temps, Lacan, tout de suite... Pffiuuu mais que c'est lourd ! Il disait, Krishnamurti, il connaît, il l'a vécu. Je me dis, ça lui en fait, des doses de chemin tout nu pour marcher à petits pas vers la vérité de lui-même. A-t-on besoin alors de lacaniser ?

En fait d'entrée frontale et de tango cinglant, je me permets de vous recommander la Milonga triste chère à mon coeur, là, par là, regardez :
http://www.hi3.fr/dotclear/index.php?2007/07/31/200-sublime-et-triste

Vous m'en direz des nouvelles... Ou pas, bien sûr, comme d'habitude.

Improbablement trihihistement vôtre,
hi3

P.S. : Vous me pardonnerez si je doublonne : à l'étalon de la blogo-technologie, il y a en chacun(e) de nous un âne bâté qui sommeille ! hihihi

LE MAMI a dit…

Ma Chère,

Je m’interdis, en règle générale, de répondre à un commentaire rédigé sur un des messages publiés sur mon anti-blog, dès lors qu'il fait allusion à un commentaire que j’aurai adressé sur le blog de mon correspondant, quand le mien n'y figure pas ou plus chez lui/elle.
Suis-je clair dans la formulation de ma justification?
Or, or dis-je, je ne lis plus le commentaire-mien sur votre blog-vôtre, dans lequel je disais pleurer de joie de retrouver une citation de Krsnamurti. Soyez gentille, sur ce point, au moins, faisons ensemble ce paseo. Remettez mon commentaire sur votre blog. Il en va de la confiance que nous nous devons, comme de la transparence et de l’ouverture que nous devons à vos nombruex lecteurs et aux rares miens.
Pour transgresser, définitivement, la règle que je me suis fixé, sachez que votre Milonga ne m’était pas inconnue et qu’elle et votre vidéo m’avaient, en leur temps bouleversé( ou ées, vous m'égarez ). Peut-être même ont-ils, inconsciemment, que dis-je, consciemment, inspiré le titre de mon dernier message anti-blog.
Je vous en prie faites amende honorable.

Vôtre,
Balthazar

Anonyme a dit…

Mon cher, je n'efface rien. Regardez mieux ?

En revanche, j'ai un peu fauté vis-à-vis de moi-même puisqu'en général j'évite de rendre à César ce qui appartient à Cléopâtre - et j'aurais dû répondre là-bas à votre message sans me référer à sa teneur ici.

Je vous prie donc d'accepter, cher Balthazar, mes excuses les plus plates (*chplop* > bruit des excuses qui s'écrasent).

Cordihialement,
hi3