Le MAMI* est un anti-musée vous disais-je antérieurement. Plus encore, un musée sans oeuvre. Sans oeuvre ne veut pas dire désoeuvré.
J’explique un peu. Il n’y a pas si longtemps, Balthazar (comme dirait A. Delon), Deale esq. et Melchior convenaient de transmettre leur collection à un proche parent, considéré par nous, comme apte à éviter la décharge publique à la dite collection. Collection qui n’en était pas à sa première dispersion, non pas aux enchères publiques, non, le SICTOMU, carrément.
Nous courrions sans cesse à la déroute financière et mentale, sans cesse sur ces deux cordes très raides. Bref.
Tout cela explique sommairement l’extrême vacuité de nos cimaises (mon cul !, là, Delon ne dirait jamais ça). Cimaises vides de quelques 300 tableaux, 3 000 dessins peut-être, 20 publications, qques CD démodés, 1 animation qui me plaît toujours. J’en passe et de bien plus mauvais.
Nous n’avons conservé devers nous que 3 ou 4 tableaux, des photos, peu, des archives informatiques, des notes d’atelier. Et, le Off du off , ça je veux mourir avec lui à mes côtés, lui et/ou une femme qui me précède ou me suive. Je sais, il y a plan plus folichon pour faire rêver, je pense que c'est encore dans mes cordes et que je n'y suis pas KO. Je ferai de mon mieux. Voyez-vous.
Donc, trois ou quatre tableaux pour règler, si besoin, un avocat, un modem ou un HD, un repas d’amoureux (de 100 000 gigas), qui en vaille la peine et plus encore pour une belle qui en mérite mille fois plus.
Et puis, s’ils ne peuvent servir à cela, j’aime encore leur environnement quotidien. Ils me disent que je ne me suis pas fait souffrir pour rien. Alors nous nous devons bien ça.
Rien n’a encore le dernier mot.
Bon, là je sais, je suis dans un mauvais jour.
Balthazar
* MAMI, Musée d'Art Moderne Itinérant.
J’explique un peu. Il n’y a pas si longtemps, Balthazar (comme dirait A. Delon), Deale esq. et Melchior convenaient de transmettre leur collection à un proche parent, considéré par nous, comme apte à éviter la décharge publique à la dite collection. Collection qui n’en était pas à sa première dispersion, non pas aux enchères publiques, non, le SICTOMU, carrément.
Nous courrions sans cesse à la déroute financière et mentale, sans cesse sur ces deux cordes très raides. Bref.
Tout cela explique sommairement l’extrême vacuité de nos cimaises (mon cul !, là, Delon ne dirait jamais ça). Cimaises vides de quelques 300 tableaux, 3 000 dessins peut-être, 20 publications, qques CD démodés, 1 animation qui me plaît toujours. J’en passe et de bien plus mauvais.
Nous n’avons conservé devers nous que 3 ou 4 tableaux, des photos, peu, des archives informatiques, des notes d’atelier. Et, le Off du off , ça je veux mourir avec lui à mes côtés, lui et/ou une femme qui me précède ou me suive. Je sais, il y a plan plus folichon pour faire rêver, je pense que c'est encore dans mes cordes et que je n'y suis pas KO. Je ferai de mon mieux. Voyez-vous.
Donc, trois ou quatre tableaux pour règler, si besoin, un avocat, un modem ou un HD, un repas d’amoureux (de 100 000 gigas), qui en vaille la peine et plus encore pour une belle qui en mérite mille fois plus.
Et puis, s’ils ne peuvent servir à cela, j’aime encore leur environnement quotidien. Ils me disent que je ne me suis pas fait souffrir pour rien. Alors nous nous devons bien ça.
Rien n’a encore le dernier mot.
Bon, là je sais, je suis dans un mauvais jour.
Balthazar
* MAMI, Musée d'Art Moderne Itinérant.
2 commentaires:
je viens d'ecrire un message qui n'a pas "pris"..;je réitère.j'aimerai voir ces trois toiles dont toi et melchior ne veulent se séparer.on apprend beaucoup de ce qu'un artiste ne peut se detacher(sa chair???un coin de canopées enfin atteint...)votre dévouée ka
Le "coin de Canopées enfin atteint", c'est vous Carolina.
Deale esq.
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