vendredi 23 novembre 2007

MESSAGE 053 / PORTES OUVERTES AU MAMI

Je suis consterné, affligé, désorienté chaque fois qu'il me faut réaliser qu'un(e) même blogger se révèle sous plusieurs blogs ou sites sans que rien n'en prévienne et que j'ai été confondu, abusé le temps de me rendre à cette évidence.

L'une des règles capitales que nous nous sommes fixés à la rédaction d'Appels d'air est de consacrer autant de temps et de sérieux à nos activités externes qu'à nos activités internes; les commentaires que nous recevons et le suivi que nous y apportons est une de nos préoccupations majeures.
Quand nous découvrons une même identité sous plusieurs blogs ou sites, leurs interférences avec nous, sans que cela nous soit signalé, sans que nous en soyons prévenus par l'auteur, nous restons pantois, désarmés, consternés. Nous nous sentons trompés, pour tout dire : cocus-contents.

Malgré tout, notre ligne est et demeure : ICI, PORTES OUVERTES.

Melchior esq.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

L'artiste qui peint des portraits ET des natures mortes, est-il un fausseur ?

Qui s'exprime un jour en acquarelles et un autre en huiles...

Il est possible pour une seule personne d'avoir plusieurs blogs sous plusieurs identités, ce n'est pas un péché. Qui plus est, c'est un signe de créativité, non ?

Ce serait mieux de voir cela comme une surprise agréable, non ?

On n'est pas des statues de marbre.

À propos, j'ai vu la Pudeur à la Chapelle Sanservero, elle est différente de chaque angle, parfois pudique, parfois pas, mais belle et émouvante.

(oui, je suis de retour, ayant fait un beau voyage)

LE MAMI a dit…

Je me réjouis de ton retour, joye.
Sur la multiplicité des identités, je te rejoins pour dire qu'il s'agit d'un critère de creativité évidente, mais pour l'identification même, ç demeure, à mon sens, un facteur de confusion pernicieuse.
Ta Pudeur a un visage? plusieurs? Voilà qui excite ma curiosité;
Vraiment, joye,très content de te relire.
Balthazar

Anonyme a dit…

Pour ma part, je suis sensible à l'objet artistique que je découvre et je me fou du reste. Seule l'oeuvre en question est là pour me suffire.......

LE MAMI a dit…

Dette,
De mon côté, je ne suis pas indifférent aux commentaires qui me sont adressés, bien au contraire, ni insensible à ceux qui prennent la peine de nous les rédiger.
C'est donc moi, dette, qui en ai une envers vous. D'autre part, je crois que la culture a aussi pour objet, entre autres, de créer du lien, l'art d'aider à vivre. Je me sens aussi redevable envers l'un et l'autre chaque fois que je m'adresse ou répond à l'un(e) de vous.
Et, pour conclure, je ne voudrais pas que l'avenir nous "ggggleise" tous et que nous nous retrouvions, malgré nous, réduits culturellement à ne plus échanger que des paroles de complaisance ( ou de désobligeance )avant d'être dévorés par je ne sais quoi, je ne sais qui de je ne sais quel système économique. Rien que ça!
Je souhaite pour finir que Google et consorts et autres hébergeurs gratuits de blogs gratuits ne soient jamais absorbés par une quelconque société côtée en Bourse qui rendrait l'hébergement payant ou fermerait cette activité. Imaginez-vous un jour votre blog fermé par la décision d'un conseil d'administration, une OPA?
Pour autant de raisons, je m'efforce de rester attentif à tout cela.
Sinon, où peut-on vous joindre, au cas où vous repasseriez par ici?
Encore merci d'être venu(e?) en voisin(e?).
balthazar

LE MAMI a dit…

Melchior esq. (le chien du MAMI) me disait : "je préfèrerais entendre ici le mot dot que dette, pas vous?"
C'est évident, Melchior manque d'altruisme.
Balthazar

Anonyme a dit…

Cher Balthazar,

Je suis là ; je passe ici plus souvent sans doute que vous ne le croyez. Je passe sans laisser de traces. Je rase les murs, en silence. Je suis, je l'avoue, fatiguée des mots. Et puis j'essaie de croire à une vie (il paraît que c'est la mienne), j'essaie de croire à un muscle qui ne battrait pas que pour faire tourner la machine à travailler ; j'essaie aussi de trouver de quoi alimenter cette mécanique.

Je vous dois quelques mots plus personnels - sachez que je ne l'oublie pas. "Les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs", à écrit je-ne-sais-plus-qui ; or, je vous l'ai dit, je rase les murs ; et crains de raser aussi qui lirait trop de paroles par ma plume en verve inopinément déversées.

Je passe du temps et de l'attention aussi à lire. J'ai assez répété que je voulais en tout mettre de la conscience ; dont acte : acte, aussi, de silence, lorsque ce que l'on a à dire n'est pas plus beau que lui.

Salutations mérihihidionales,
hi3

LE MAMI a dit…

hi3,
Ce discours ne me rassure guère sur la stratégie que vous déployez pour remonter.
Je vous ai posté un mail perso.
N'hésitez pas. Bon courage.
A bientôt.
Balthazar