mercredi 5 décembre 2007

MESSAGE 058 / TRANSITIONS ( 1/9 )

Ci-dessus, TRANSITION 18.

J'ai intitulé TRANSITIONS une suite de clichés retravaillés, parmi ceux pris pendant le " tournage ", il y a déjà une dizaine d'années, de Mises en scènes, mises en sites de peintures, dont quelques photos ont été publiées dans ces pages.
Le tournage de Mises en scènes m'était rapidement apparu comme une réelle évasion. Je vous explique.
Pendant les longues journées de repérages, de mises en place, je conçus bientôt l'idée de retravailler aux logiciels quelques tirages photos et d'en imprimer des transparents. L'idée était de les utiliser ultérieurement pour les projeter avec des rétro-projecteurs sur des parois diverses, dans des lieux aussi variés qu'insolites, en faire des décors propres à dépayser, délocaliser, " désaliéner " la peinture, son public, profane ou pas, les " désaliéner " des musées instututionnels, du marché; affranchir l'art de la manière d'exposer de l'appareil institutionnel. Permettre à l'art de se " faire la belle ". (*)
La désincarcération de l'art. Quelque chose comme ça.
Je trouvais une jouissance certaine dans ces métaphores. Elles collaient, elles collent à mon expérience.
Création/aliénation, encore? Vous apprécierez.

Balthazar

(*) Vous pouvez très utilement consulter Lunettes rouges :
http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/
dans l'intégralité de son article du
04 décembre 2007, intitulé :
Nous voulons du plaisir !
dont je cite, ici, l'extrait:

.... " Mais Chassey soulève, involontairement sans doute, un sujet bien plus révolutionnaire en citant la loi du 4 Janvier 2002 relative aux musées de France, loi dont, je l’avoue, j’ignorais les termes. Il y est dit, dans son article premier, que les musées ont pour but “ la connaissance, l’éducation et le plaisir du public "....

et notre commentaire à cet article :

" Où j’éprouve du plaisir? Mais sur quelques blogs. Là où les institutions ignorent, au mieux ne soupçonnent pas, que s'y développe l’art d’aujourd’hui, l’art qui s’élabore sans elles, à leur grand dam. Les institutions se sont fermées à son appréhension en verrouillant le cadre de leurs attributions, de leurs missions que vous citez dans votre article, circonscrites à : connaissance, éducation, plaisir.
Les institutions l’ignorent, l’art est clandestin, entendez l’art d’aujourd’hui . L’institution ignore la découverte, la surprise, l’inconnu. L’institution arrive après la bataille, après la fête, avec un train de retard.
En cela, elle fait rater ce train au public. Sans préavis et sans réserve.
Balthazar
Rédigé par: Balthazar | le 05 décembre 2007 à 16:54 "
et apporté, depuis, quelques corrections de forme.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

OUI, j'apprécie !

Beaucoup !

LE MAMI a dit…

Tant mieux! Twitt
Balthazar