jeudi 15 avril 2010

RECTO*














Recto, Salle de l'Evêché, Uzès 1996.





e commence un peu mieux à comprendre ma peinture et toujours sans parvenir à l'expliquer verbalement. Je me suis toujours demandé comment les historiens de l'art et autres bavardants se permettaient, bien souvent, de tenter de nous inculquer comment regarder, comment voir. Ne se rendent-ils donc pas compte, ne nous rendrions-nous donc pas compte que ce qu'ils font là n'est que penser, voir, regarder à la place des autres; ne se rendent-ils pas compte que la relation de la peinture à son spectateur n'est qu'une relation individuelle, personnelle, privilégiée, inaliénable et dynamique. Je reproche à ces bavardeurs et bon nombre de leurs musées d'être des voyeurs et des bordels, de nous y cocufier, de nous y tromper.
La peinture n'a pas besoin d'intermédiaire pour s'entretenir avec son spectateur. Elle et lui peuvent tout se dire, ne rien se dire, ne se dire que ce qu'ils ont à se dire. Et, si possible, si possible sans interprète.
Propos d'atelier, Deale Esq., 15 avril 2010.
(*) RECTO est le pendant de verso . La photo présentée ici est, par ailleurs, le recto de celle que nous présentions dans Verso.

5 commentaires:

laurence a dit…

Ahtlab de l'autre coté du miroir vais je dormir la tête à l'envers reflexion faite elle l'est déjà assez comme cela
rue de la femme sans tête

LE MAMI a dit…

>Laurence,
Vous n'avez pas passé la nuit à Beaubourg?
Baltha

laurence a dit…

C'est drole hier matin vers 10 heures folle envie d'y aller mais je m'y suis cassée le nez...

LE MAMI a dit…

>Laurence,
Je vous l'avais bien dit, ce sont des maisons closes,
Baltha

laurence a dit…

closed ou pas closed i must go on