Je souhaitais depuis des années qu'une salle fut ouverte au MAMI en hommage à trois peintres contemporains dont le travail, la façon dont ils l'ont conduit et qui, malgré la reconnaissance dont il font l'objet, m'ont persuadé de peindre jusqu'à ce que je n'en aie plus les forces. Je m' accrochais à cela dernièrement encore et plus intensément que jamais pour chercher, questionner le sens de bien des sacrifices auxquels d'autres tableaux ne sont plus venus tenter de répondre depuis, tenter de triompher ou rendre grâce, provisoirement, sur un questionnement sans cesse renouvelé.
Dans le même temps j'attendais de voir quelles réponses y apporteraient les clichés que Pierre m'annonçait. Ce sont les clichés de tableaux " posés ", pour la plupart, en 96. Plus revus depuis plus de deux ans à présent et alors que je ne peins plus depuis onze ans passés. Si tout ce que l'on aime pouvait surgir comme ce qui a surgi de ces tableaux comme en moi quand ils se sont retrouvés devant mes yeux on n'y survivrait pas. Je mêle ici les émotions? Comment pourrais-je m'empêcher de les mêler, les emmêler? Les émotions ont beaucoup de choses à partager, en ont beaucoup partagées, partagent bien souvent une même origine même si elles se mêlent à l'imagination, à la pensée.
Vous avez raison je m'attendrissais et déraillait.
Pierre, lui, dans son blog et sa "livraison" présente les choses ainsi :
Le Regard du photographe

Cela fait plus de deux ans que les tableaux du MAMI m'observent. Qu'attendent-ils de moi ? J'ai parfois le sentiment que mon activité photographique est, en grande partie, le résultat de leur regard sur moi. La certitude aussi que j'ai pas encore réussi à soutenir vraiment leur regard, par peur de pas être à la hauteur. Prendre la peinture en photo me semble comme l'ascension de l'Everest. Une mission impossible condamnée à l'avance. Dans un élan d'inconscience, hier, j'ai pris mon sac à dos, mon piolet, une bouteille d'oxygène ...
Peu avant, Pierre me parlait encore d'un travail particulier qu'il menait sur un portrait. Il y a dans la conjonction et la combinaison de tout cela, à quoi viennent se superposer, comme si cela ne suffisait pas, toutes les impulsions qui m'orientent sur une autre voie encore mêlant travail de peintre à travail de photographe, peinture et photo, peut-être une sorte de Paint'shot art.
J'ai feint d'oublier deux questions essentielles :
- On poursuit Pierre?
- Il a fait fort, non?
Dans le même temps j'attendais de voir quelles réponses y apporteraient les clichés que Pierre m'annonçait. Ce sont les clichés de tableaux " posés ", pour la plupart, en 96. Plus revus depuis plus de deux ans à présent et alors que je ne peins plus depuis onze ans passés. Si tout ce que l'on aime pouvait surgir comme ce qui a surgi de ces tableaux comme en moi quand ils se sont retrouvés devant mes yeux on n'y survivrait pas. Je mêle ici les émotions? Comment pourrais-je m'empêcher de les mêler, les emmêler? Les émotions ont beaucoup de choses à partager, en ont beaucoup partagées, partagent bien souvent une même origine même si elles se mêlent à l'imagination, à la pensée.
Vous avez raison je m'attendrissais et déraillait.
Pierre, lui, dans son blog et sa "livraison" présente les choses ainsi :
Le Regard du photographe

Cela fait plus de deux ans que les tableaux du MAMI m'observent. Qu'attendent-ils de moi ? J'ai parfois le sentiment que mon activité photographique est, en grande partie, le résultat de leur regard sur moi. La certitude aussi que j'ai pas encore réussi à soutenir vraiment leur regard, par peur de pas être à la hauteur. Prendre la peinture en photo me semble comme l'ascension de l'Everest. Une mission impossible condamnée à l'avance. Dans un élan d'inconscience, hier, j'ai pris mon sac à dos, mon piolet, une bouteille d'oxygène ...
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Peu avant, Pierre me parlait encore d'un travail particulier qu'il menait sur un portrait. Il y a dans la conjonction et la combinaison de tout cela, à quoi viennent se superposer, comme si cela ne suffisait pas, toutes les impulsions qui m'orientent sur une autre voie encore mêlant travail de peintre à travail de photographe, peinture et photo, peut-être une sorte de Paint'shot art.
J'ai feint d'oublier deux questions essentielles :
- On poursuit Pierre?
- Il a fait fort, non?
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Mon père il a le style un peu lourd, non? Ce doit être ce retour en arrière. Un coup dans la nuque suivi d'une tête dans le pare-brise, ce n'est jamais sans conséquences. Le syndrome du rétroviseur. Un coup de blues.
Vous savez, ce n'est pas la première fois que je lui dis qu'il ne sait pas écrire.
Clémentine, Bruits de couloirs.
Vous savez, ce n'est pas la première fois que je lui dis qu'il ne sait pas écrire.
Clémentine, Bruits de couloirs.