Ce blog a été ouvert il y a quatre mois. Un calendrier a quelques vertus, celle, notamment, de rappeler, dans la durée, au cadre de travail initialement défini. Nous disions dans les premiers messages que notre projet était de traiter du concept création/aliénation à partir de notre travail/création personnels.
Nous en avons été régulièrement détournés et/ou réorientés par les interventions surgissant des commentaires et des liens externes établis au fil du temps.
Mais, aussi, nous avons vu notre création détournée elle-même et par nous pour illustrer notre propos selon des besoins immédiats. Nos portraits régulièrement mis à contribution pour tenir ou faire comme s'ils tenaient eux-mêmes les propos énoncés.
Alors que je peignais ces mêmes portraits, il y a une dizaine d'années, peu m'importait alors d'envisager qu'ils pourraient un jour illustrer un projet autre que celui même qui me poussait à les réaliser et dont les raisons m'échappaient alors et m'échappent aujourd'hui encore. Aliénation?
Je les peignais, croyais-je, en suivant la piste que la peinture me semblait elle-même tracer. Je donnais suite, par un nouveau trait de peinture, au trait précédemment effectué. Ni plus ni moins me semble-t-il. Jusqu'à ce que le tableau me parût réalisé. Sans plus, sans rien de plus.
Aujourd'hui, je viens de les détourner de leur statut originel. Après les avoir égarés dans des HD perdus, inutilisables, les originaux affectés en donation.
Parler de tout cela, l'intégrer dans un concept d'aliénation est peut être excessif. Détournement, réappropriation, conviendraient peut-être mieux?
Qu'en dire? Un outil a une fonction, une utilité précises. Une peinture, elle, est-t-elle une sorte de placebo universel?
Il en est de la peinture comme de la connaissance de soi, elles peuvent s'approfondir avec le temps, se révéler. Etre révélatrices, évolutives. Nous ne sommes aliénés que par les images du passé, figées en lui. Comme nous, les images sont appelées à évoluer, s'approfondir. Ou non? Régresser alors? Vous en pensez quoi, tiens?
Mais, aussi, nous avons vu notre création détournée elle-même et par nous pour illustrer notre propos selon des besoins immédiats. Nos portraits régulièrement mis à contribution pour tenir ou faire comme s'ils tenaient eux-mêmes les propos énoncés.
Alors que je peignais ces mêmes portraits, il y a une dizaine d'années, peu m'importait alors d'envisager qu'ils pourraient un jour illustrer un projet autre que celui même qui me poussait à les réaliser et dont les raisons m'échappaient alors et m'échappent aujourd'hui encore. Aliénation?
Je les peignais, croyais-je, en suivant la piste que la peinture me semblait elle-même tracer. Je donnais suite, par un nouveau trait de peinture, au trait précédemment effectué. Ni plus ni moins me semble-t-il. Jusqu'à ce que le tableau me parût réalisé. Sans plus, sans rien de plus.
Aujourd'hui, je viens de les détourner de leur statut originel. Après les avoir égarés dans des HD perdus, inutilisables, les originaux affectés en donation.
Parler de tout cela, l'intégrer dans un concept d'aliénation est peut être excessif. Détournement, réappropriation, conviendraient peut-être mieux?
Qu'en dire? Un outil a une fonction, une utilité précises. Une peinture, elle, est-t-elle une sorte de placebo universel?
Il en est de la peinture comme de la connaissance de soi, elles peuvent s'approfondir avec le temps, se révéler. Etre révélatrices, évolutives. Nous ne sommes aliénés que par les images du passé, figées en lui. Comme nous, les images sont appelées à évoluer, s'approfondir. Ou non? Régresser alors? Vous en pensez quoi, tiens?