Clémentine, 1998, Restaurant Appels d'air, le MAMI
1° MERCI. Mon père a battu le rappel pour que Balthazar et moi prenions part , samedi dernier, à la conférence de rédaction de fin de semaine. Nous eûmes une négociation serrée avec Deale, mon père comme vous savez
Nous avons obtenu une augmentation salariale de 8,5 % et quelques avantages en nature : consos et restos gratos pour nous-mêmes et nos invités sur les bars et les restaurants d'Appels d'air dans toutes ses succursales in the world. Now, we are bankable people, you know.
Plus, plus un AR avion Paris-London avec entrée à la Tate Gallery pour la rétrospective F. Bacon, tous frais annexes remboursés.
Balthazar et moi ne vous remercierons jamais assez. Grâce à vous, au nombre de vos commentaires, mon père a craqué sous la tâche et accédé à toutes nos revendications. De votre côté, si vous en avez, dites-le moi, je ferai remonter et j'assurerai le suivi des votres.
2° J'INNOVE. Vous aimez le travail? Moi non plus. Surtout quand il est fastidieux, répétitif. Alors, j'ai mis en place une sorte de " Messagerie cellulaire du MAMI " de prise de contact rapide, la MCM. Elle se trouve en colonne verticale, pour vos messages spontanés. La page commentaires, plus laborieuse d'accès, continue à recevoir et partager vos considérations plus élaborées et les nôtres.
3° PETITIONNONS-NOUS OU PETITIONNONS-NOUS PAS ? J'ai été sensible à la demande de quelques unes et quelques uns qui souhaitent voir plus de salles permanentes ouvertes au travail de mon père. Je lui en ai fait part et j'ai pu constater, une fois encore, que le sujet le brosse toujours autant dans le sens du poil.
Aussi ai-je, d'abord, procédé à un inventaire mental approximatif de son travail pictural. Il me disait un jour qu'il pensait avoir peint quelques 450 - 500 tableaux. 350 répartis chez différents acquéreurs et/ou reçus en transmission directe par mon cousin Pierre. Ce dernier est le plus important détenteur de l'oeuvre de mon père, 300 tableaux peut-être. 100, 150 tableaux ayant vraisemblablement anticipé la destination que mon père rejoindra un jour ou l'autre, à savoir, quelque fosse commune de Région.
Mon père et nous tous au MAMI pensons que la numérisation de 150 tableaux , détenus par mon cousin Pierre, pourraient venir enrichir les collections numérisées permanentes du MAMI.
J'en ai donc exprimé le souhait à mon cousin Pierre qui s'est déclaré prêt à le satisfaire.
J'ai donc pensé que si le projet venait à s'ankyloser, d'ici quelques mois, nous pourrions mettre en place une " douce injonction pétitive(*) " pour accélérer l'avancement de cette affaire, la DIP.
De mon côté, je réfléchis et rédige les formulaires nécessaires.
L'objectif serait de réunir, disons, 250 signatures. Raisonnable non? Je ne peux pas, non plus, fixer la barre plus bas, ça va demander un travail très important à mon cousin.
D'accord?
A plus,
Clémentine.
(*) pétitive, encore un néologisme appelien qui ne nécessite pas de définition pour en comprendre le sens et la portée. Par la suite, nous parlerons de la DIP, l'acronyme soulignant le succès escompté.
Nous avons obtenu une augmentation salariale de 8,5 % et quelques avantages en nature : consos et restos gratos pour nous-mêmes et nos invités sur les bars et les restaurants d'Appels d'air dans toutes ses succursales in the world. Now, we are bankable people, you know.
Plus, plus un AR avion Paris-London avec entrée à la Tate Gallery pour la rétrospective F. Bacon, tous frais annexes remboursés.
Balthazar et moi ne vous remercierons jamais assez. Grâce à vous, au nombre de vos commentaires, mon père a craqué sous la tâche et accédé à toutes nos revendications. De votre côté, si vous en avez, dites-le moi, je ferai remonter et j'assurerai le suivi des votres.
2° J'INNOVE. Vous aimez le travail? Moi non plus. Surtout quand il est fastidieux, répétitif. Alors, j'ai mis en place une sorte de " Messagerie cellulaire du MAMI " de prise de contact rapide, la MCM. Elle se trouve en colonne verticale, pour vos messages spontanés. La page commentaires, plus laborieuse d'accès, continue à recevoir et partager vos considérations plus élaborées et les nôtres.
3° PETITIONNONS-NOUS OU PETITIONNONS-NOUS PAS ? J'ai été sensible à la demande de quelques unes et quelques uns qui souhaitent voir plus de salles permanentes ouvertes au travail de mon père. Je lui en ai fait part et j'ai pu constater, une fois encore, que le sujet le brosse toujours autant dans le sens du poil.
Aussi ai-je, d'abord, procédé à un inventaire mental approximatif de son travail pictural. Il me disait un jour qu'il pensait avoir peint quelques 450 - 500 tableaux. 350 répartis chez différents acquéreurs et/ou reçus en transmission directe par mon cousin Pierre. Ce dernier est le plus important détenteur de l'oeuvre de mon père, 300 tableaux peut-être. 100, 150 tableaux ayant vraisemblablement anticipé la destination que mon père rejoindra un jour ou l'autre, à savoir, quelque fosse commune de Région.
Mon père et nous tous au MAMI pensons que la numérisation de 150 tableaux , détenus par mon cousin Pierre, pourraient venir enrichir les collections numérisées permanentes du MAMI.
J'en ai donc exprimé le souhait à mon cousin Pierre qui s'est déclaré prêt à le satisfaire.
J'ai donc pensé que si le projet venait à s'ankyloser, d'ici quelques mois, nous pourrions mettre en place une " douce injonction pétitive(*) " pour accélérer l'avancement de cette affaire, la DIP.
De mon côté, je réfléchis et rédige les formulaires nécessaires.
L'objectif serait de réunir, disons, 250 signatures. Raisonnable non? Je ne peux pas, non plus, fixer la barre plus bas, ça va demander un travail très important à mon cousin.
D'accord?
A plus,
Clémentine.
(*) pétitive, encore un néologisme appelien qui ne nécessite pas de définition pour en comprendre le sens et la portée. Par la suite, nous parlerons de la DIP, l'acronyme soulignant le succès escompté.