
Suchet, EtudeL'été se prête à toutes sortes de ruptures. De toutes natures. La saison des vacances initie volontiers cette forme d'évènements. Je n'avais pas réalisé non plus combien la vie sur les blogs pouvait être souterraine. Jusqu'à ce que des propos directement malveillants à mon endroit me mettent la puce à l'oreille.
Face à ce premier constat, que pouvais-je faire? Prendre acte.
Face au second? Une disposition : je ne commente plus sur les blogs où, en trop grand nombre, la traçabilité des commentateurs laisse à désirer, est largement anonyme.
La blogoshère a ses morts. Certains non-identifiés, comme à la morgue. Quelqu'un me fait remarquer la disparition d'un blog. Entendez sabordage, non pas suspension. Motivée, ou non, par son auteur? Non, pas du tout, rien de ce genre. Un blog-suicide quoi. On avale son blog comme on avale des barbituriques, on supprime définitivement son blog comme on se supprime en se jetant sous une rame de métro.
Enfant, j'eus l'heur et le malheur de faire mes études secondaires en internat. A l'époque je rêvais que mes camarades de récré fussent les mêmes que mes camarades de salles de classes et de salle d'étude. Le geste m'a toujours plus importé et préoccupé que le résultat, la victoire. L'origine de mes premières déconvenues et de mes premières joies est là. Le geste, la beauté du geste.
Dans le fond, je suis un garçon très binaire. Je distingue entre ceux que je regarde et ceux avec lesquels je joue, j'étudie. Pour le geste.
J'ai conservé mes culottes courtes ... pour le geste encore.
Qu'avez-vous pris comme lectures avec vous si vous êtes en vacance, en vacances, en congés?
Mais où donc, disais-je, déjà : aujourd'hui je me sens sur mon déclin d'oeil, et vous? Dans la twit box du MAMI, of course.
Bye.Deale esq., Propos d'atelier.