La Belle de mai, Marseille, 1996.
La Belle de mai, Marseille, 1996.
La Belle de mai, Marseille, 1996.
C'est sur cette dernière image, telle une 4ème de couverture, que je souhaite refermer ici cette série de mises en scène sur le site de La Belle de mai.
Pourquoi S.F.S.N.?
- S comme squat
- F comme friche
- S comme street art
- N comme Net
Au cours de ces 30 à 40 dernières années, en gros, nous avons pu assister et/ou participer au développement d'un art " non-officiel "; avec ou sans statut juridique, sous ou hors de toute tutelle publique ou privée, un " art libre " généré par l'apparition d'artistes élisant ces lieux et qui, sous ou en l'absence de tout statut, y ont exerçé et y ont développé leur travail.
Ces alternatives ont offert et offrent au public, plus que jamais à l'heure actuelle, la possibilité d'y exercer, à leur tour, un libre arbitre plus ouvert que sous les modèles établis et présentés par les structures officielles publique ou privées.
Toute personne qui pratique le Net et qui fait une recherche Street art peut en prendre très rapidement la mesure, découvrir que le Street art est devenu désormais une source et un support qui offrent de vastes espaces de découvertes, de richesses, d'envergure, de révélation.
Il m'arrive, pour ma part, de ressentir sur des fresques murales contemporaines ce que je ressens en contemplant une fresque préhistorique et qu'aucune Ecole, aucun tableau d'aucune époque, entre celle-ci et celle-là ne m'ont donné : le sentiment d'assister à l'origine de la création ou, pour le moins, l'origine d'une création.
Propos d'atelier, Deale Esq., 28 mars 2010