Photo F. TESORIO
Gare d'Uzès, Gard, France
Je ne peux le croire. Et je m'en fous. Je demeure absolument convaincu que c'est un bien pour la peinture et ses spectateurs.
Photo F. TESORIO
Anciens Entrepôts de la Seita
La Belle de Mai, Marseille, France
Les murs des musées publics et des collectionneurs privés ne détiennent pas un monopole de présentation et de sélection.
Mettre en scènes, en sites la peinture, c'est la réjouir.
Balthazar
4 commentaires:
L'art en scène, j'aime assez.
Il est un artiste local que j'apprécie beaucoup car il investit les lieux. Il s'y met en scène … et permet à tout à chacun de cotoyer l'art.
Bien sûr, il doit être plaisant d'accéder aux musées comme au Panthéon, cela doit être flatteur pour l'ego.
Mais le choix de ne point y aller est un défi …
Mon coup de cœur, c'est lui, j'aime découvrir ses krafts au hasard d'une rue … Comme un cadeau !
http://www.paulbloas.com/actus/
S@rah,
Votre premier message;
Je ne partage pas totalement votre conception déterministe de la succession.Je ne crois pas que mon père ait tant voulu pour ses enfants. Mon père était orphelin de père à 9 ans, mort sur le front alsacien en 1917. Je pense que toute savie, mon père a tenté de se donner ce qu'il n'a pu recevoir et qu'il était bien dans l'incapacité de transmettre ce qui ne lui avait pas été transmis. D'autre part, il n'y avait aucune espèce d'amertume de ma part quand j'évoquais les paroles de mon aîné, bien au contraire je pensais qu'elles contribuaient à réjouir mes peintures pour les dispositions que j'avais prises pour elles.
Quant à devenir moi-même ce qui est mon avenir... je crois que celui-ci est déjà en grande partie derrière moi. Je suis de 1943. Le chemin qui me reste à parcourir est quelque peu limité, non?
Votre second message.
J'ai regardé l'url de P. Bloas. L'art mural, j'entends l'art de tous ceux qui prennent la liberté de s'exprimer publiquement sur ces supports, est très intéressant. Il y a qque chose de très politique pourtant dans cette démarche, qui peut-être prend le pas sur l'initiative artistique. Il suffit de voir avec quelle vélocité ces oeuvres sont éradiqués et mis à la vindicte par les organismes municipaux, en général.
L'art, à mon sens, a une dimension que j'appelle clandestine, qui la soustrait, la protège des outrages de l'extermination. Quand l'art disparait, il sait disparaître avec discrétion, sans se faire remarquer. Sa survie, est souvent très politique.Liée au fait du Prince.L'art, avant tout, je crois, surprend sans rien avoir à prendre.
J'ai un très bon lien d'art mural urbain sur mon blog, consultez-le, dites-moi s'il vous plaît? Je crois qu'il résulte de l'emploi de nombreux logiciels plus que de simples clichés photographiques. Je veux dire qu'il s'agit, je crois, d'une production faite à partir de logiciels et non à partir de prises de vues.
Enfin, pour revenir à vos photos. A l'égal de la nature, l'homme peut lui aussi produire de l'art. Vos photos le démontrent.
Tout ce que j'ai dit est bien lapidaire. Il faut plus de temps et de recul pour aborder cela avec intelligence.
A plus, bien à vous.
Balthazar
Moi, j'aime bien ces tableaux qui attendent de partir, je partage leur anticipation.
:-)
Et le tableau de la femme, je baptiserais une nouvelle école : le rondisme (pour contraster avec le cubisme). Je l'aime, elle change de tous vos autres personnages maigres. Elle est exceptionnelle, elle.
Ravie de voir dame Sarah ici, c'est une artiste, elle aussi, en plusieurs domaines.
Ecoute, joye, je suis transporté d'entendre que je n'ai pas dilapidé la'argent de mon père. Les tableaux me l'avaient dit déjà, mais, tu sais, je les croyais un peu fou comme moi.Non, c'est vrai, ces sorties les ont éclatés.
Pour ce nu de femme, j'en suis fou. C'est le tableau de la féminité/sexualité féminine épanouie, réjouissante, assumée et puissante et cependant pudique, pudique au sens de privé pas public. J'ai beaucoup de respect pour ce tableau et cette femme. Merci de l'aimer, ça m'émeut beaucoup.
Pour Sar@h, j'ai fait connaissance de ses photos grâce à toi. Je cherche toujours des gens quand j'ai un moment. J'en trouve gràce aux liens perso des uns et des autres ou gràce aux moteurs de recherche. Après, je tente de percevoir ce qu'il peut y avoir derrière ce que le web dissout de nous ou transforme. Souvent, je trouve qu'ici les mots ne signifient pas la même chose que dans un contact direct et physique.
Bon week-end, joye.
Balthazar
Enregistrer un commentaire