samedi 19 janvier 2013

FIN DE PARLOIR

Le post d'hier n'était pas un post prémonitoire. Le MAMI et, par conséquent, Appels d'Air ont fait leur temps, au delà, bien au delà, dès l'origine même.
La peinture n'a nul besoin de faire-valoir, de faire-savoir. La peinture se suffit à elle-même. C'est la première explication de la vanité qu'il y eut d'avoir crée le MAMI et d'avoir donné le relais à Appels d'Air. La seconde raison qui aurait justifié de s'abstenir est que, simultanément à l'ouverture du MAMI, l'atelier cessait quasiment de produire de nouveaux tableaux, ce qui faisait là du MAMI, sinon une sorte d'oraison funèbre, un te deum civil et muséal.
Quand la peinture met un terme à ses activités ce qui l'entoure n'est bien souvent, une fois de plus, que bavardage. Reste que, grâce aux qualités personnelles de quelque unes et de quelque uns, il nous est arrivé d'en parler et de parler de toutes sortes de choses ici avec plus ou moins de bonheur et d'en avoir parcouru ensemble les allées, les allers et venues et les aléas inhérents aux médias sociaux et de la communication dans son sens le plus large.

La page est tournée.

Quand le peintre peint, sa vie et celle de sa peinture se mêlent, quand il cesse de peindre deux vies se séparent, les itinéraires différent. Celui poursuivi par l'un ne s'explique qu'avec celui que poursuit l'autre, bien sûr.

Je pense que l'ordre établi était depuis trop longtemps à ma poursuite et qu'il voulait plus que tout que s'inscrive ici le mot 

FIN